Logement / Offre nouvelle : la Région Île-de-France vote 19 millions d’euros en faveur du logement social et Etudiant

Le groupe socialiste Conseil régional d’Île-de-France se félicite de l’octroi de plus de 19 millions d’euros à la construction de logements sociaux et étudiants lors de la Commission permanente du 29 mars. Ce nouveau volet de financement permettra de créer près de 2000 nouveaux logements sociaux.

La politique logement menée par la majorité régionale, conduite par le groupe socialiste, n’a qu’un objectif : répondre aux attentes réelles des Franciliens en matière de logement. Or l’état des lieux dressé par la Fondation Abbé Pierre dans son dernier rapport annuel est sans appel : pour prendre la mesure de la pénurie, la priorité doit aller à la création d’une offre nouvelle en logement social et à la facilitation de l’accès au logement privé pour les jeunes locataires. Ce constat s’applique particulièrement à l’Île-de-France dont 65% de la population est éligible au logement social et qui compte près de 550 000 étudiants.

« Nous agissons. Nous attendons maintenant que l’Etat prenne la mesure de la gravité de la situation et engage les indispensables réformes, notamment en matière de foncier, sans lesquelles cette crise du logement ne pourra être surmontée.  Et nous ne sommes pas les seuls à attendre ces mesures, puisque le SNAL (Syndicat national des aménagements-lotisseurs), ont lancé un appel en ce sens avec le soutien de la Fondation Abbé-Pierre et du groupe immobilier Nexity » précise Guillaume Balas, président du groupe socialiste.

Logement : la majorité au Conseil régional innove pour faciliter l’accès des jeunes Franciliens au logement privé

Lors de la Commission permanente du 29 mars, les élus socialistes ont voté le lancement d’un dispositif d’intermédiation locative. Derrière cette appellation d’apparence technique se cache un programme innovant d’aide à l’accès au logement pour les jeunes, étudiants et apprentis d’Île-de-France.

Le dispositif régional d’intermédiation locative aidera les jeunes Franciliens à trouver un logement et interviendra pour faciliter et sécuriser les échanges entre jeunes locataires et propriétaires-bailleurs en soutenant l’action des associations œuvrant dans ce domaine

Pour Aude Evin, Conseillère régionale et présidente de la Commission logement, « la politique régionale en matière de logement réunit les bons ingrédients d’une politique publique efficace : bonne connaissance des problématiques locales, volonté politique, financement public et créativité pour concevoir des outils qui permettent aux populations ayant le plus de mal à accéder à un logement à surmonter les difficultés liées à la pénurie. »

les élus socialistes au Conseil régional font avancer la modernisation du RER B sud

La Commission d’enquête parlementaire sur les RER soulignait, dans son rapport rendu public le 7 mars dernier, les conséquences pour les usagers du sous-investissement de l’Etat dans le réseau francilien depuis 30 ans.

Les prises de décisions sont aujourd’hui du côté de la Région. Avec le vote en commission permanente par le groupe socialiste d’une subvention d’un million sept cent quarante mille euros, les études nécessaires à la réorganisation du RER B sud pourront être réalisées.

En effet, pour améliorer la régularité du trafic sur la partie sud de la ligne, en constante augmentation de fréquentation, il est nécessaire de renforcer son infrastructure et de consolider la gestion unifiée de la ligne (aujourd’hui co-exploitée par la SNCF et la RATP).

Les études dont nous venons de voter le financement vont permettre de faire avancer les résolutions d’incidents de la ligne B. Rappelons que des dizaines de milliers de franciliens en dépendent quotidiennement pour assurer leurs déplacements. Contrairement au groupe UMP de l’Assemblée nationale, nous n’attendons pas la prochaine échéance électorale pour faire face au problème et apporter des solutions.

les élus socialistes de la Région accordent dix millions d’euros de subventions pour favoriser les déplacements à vélo en Île-de-France.

 

Alors que la pollution aux particules fines fait l’objet d’alertes sévères depuis plusieurs jours à Paris, le groupe socialiste vote le financement de 42 projets d’équipements de pistes cyclables à travers toute l’Île-de-France.

Dès 2012 une grande diversité d’aménagements, répartis sur l’ensemble de l’Île-de-France, bénéficieront du soutien régional. Il s’agit par exemple :

–       d’itinéraires cyclables sur les quais hauts de la Seine en rive droite et rive gauche à Paris,

–       du doublement de routes départementales dans les Yvelines et en Seine-et-Marne,

–       d’aires de parking à vélos aux alentours de gares dans le Val-de-Marne,

–       d’itinéraires cyclables desservant des gares en Essonne,

–       de nouvelles sections du Véloroute Paris-Londres dans le Val-d’Oise,

–       de pistes cyclables desservant des lycées en Seine-Saint-Denis…

Enfin, pour promouvoir, faire connaître et rendre accessible à un nombre croissant d’usagers ces équipements, la Région va créer un site internet permettant de calculer des itinéraires à vélo, à l’instar de ce que la RATP offre déjà à ses usagers.

Logement social des jeunes: le gouvernement supprime ses subventions

Voeu présenté eau conseil municipal de Villejuif (22 mars) et au conseil communautaire du Val de Bièvre (26 mars)

L’État a annoncé son intention de mettre fin aux aides financières qu’il accorde au Comités Locaux pour le Logement des Jeunes dans le département. Dès 2012, le CLLAJ de la Plaine Centrale se verrait privé de toute subvention. La subvention prévue pour les CLLAJ du Val de Bièvre et de Choisy/Orly serait minorée en 2012 et complètement arrêtée en 2013. La subvention de l’Etat qui était de 60.000€ de 1993 à 2010, est passée à 45000 € en 2011, pour 2012 le CLLAJ doit présenter un nouveau projet pour tenter de récupérer une partie de la subvention quant à 2013 : 0€ sont annoncés.

Le CLLAJ Val de Bièvre est une association intercommunale créée en 1992 qui a pour but de faciliter l’accès au logement autonome des jeunes (18/30 ans) en démarche d’insertion et en recherche de logement. La Communauté d’agglomération du Val de Bièvre porte une attention particulière aux conditions de logements des jeunes du territoire. Le partenariat mis en place avec le CLLAJ a, de ce point de vue là, démontré toute son utilité : 670 dossiers ont été constitués en 2010 et près de 220 propositions de logements se sont traduites la même année par un accès effectif au logement pour les demandeurs.

Les menaces qui pèsent sur cette association mettent en péril ses activités.  Pourtant, dans un contexte de crise du logement, l’ensemble des partenaires doivent être mobilisés. Mais L’État se désengage de cette problématique et laisse encore une fois les collectivités locales seules pour répondre aux besoins des populations les plus fragiles.

La jeunesse de notre pays ne doit pas être la variable d’ajustement d’un plan d’austérité qui ne veut pas dire son nom. Rien ne justifie un tel désengagement vis-à-vis de notre jeunesse. Parce qu’il est  du devoir de l’État de veiller à ce que chacun, quelque soit sa situation et ses revenus, puisse se loger, et que les collectivités, qui au travers des partenariats qu’elles ont conclu avec les CLLAJ, soutiennent déjà fortement leur activité, n’ont pas à compenser les multiples désengagements de l’État ;

Nous demandons que l’État maintienne les subventions qu’il accorde aux Comités Locaux pour le Logement des Jeunes du département, dont celui du Val de Bièvre

Expulsions et l’échec du droit au logement opposable

Intervention en conseil Municipal du 22 mars 2012

 Après cinq années d’existence, le droit au logement opposable reste un échec, loin des belles promesses de la droite et très loin d’être à la hauteur des enjeux. Dans le Val de Marne, 4 205 familles prioritaires ne sont toujours pas relogées. Et alors que la trêve hivernale a pris fin le 15 mars dernier, on assiste à l’expulsion de personnes jugées prioritaires dans le cadre du DALO.

Accident de la vie, flambée des loyers, des charges et du coût de l’énergie, de nombreuses familles ne peuvent plus payer leur loyer et vont se retrouver à la rue : 150 000 ménages – dont de nombreuses familles monoparentales –  sont sous la menace d’un impayé de loyer ou d’une expulsion. Triste révélateur de l’échec de la politique du logement et de la gestion purement saisonnière de la précarité, ce nombre n’a cessé d’augmenter depuis 5 ans.

Ainsi, pour de très nombreux locataires, la date du 15 mars ne rime pas avec le retour des beaux jours. Au contraire, la fin de la trêve hivernale sur les expulsions locatives signifie la peur au ventre de se retrouver sans toit, sans solution du jour au lendemain. Quelles que soient les raisons qui conduisent à une expulsion locative, elles constituent souvent un drame pour une famille, tant l’absence durable de logement a des conséquences terribles pour soi et ses enfants.

Pourtant, aucune mesure conséquente n’a été prise par le gouvernement en cinq ans ! Bien au contraire : la loi Boutin a passé les délais d’expulsion  de 3 ans à 1 an, remettant en cause le maintien dans les lieux et abaissant les plafonds de ressources. Parallèlement, l’État a drastiquement réduit les moyens alloués à l’hébergement d’urgence. Nicolas Sarkozy rêve d’une « France de propriétaires » et mène une politique clientéliste de distribution de cadeaux fiscaux à des propriétaires sans exiger de contreparties sociales.

Le Parti socialiste a déjà réclamé à plusieurs reprises la mise en place d’un moratoire sur les expulsions. En novembre 2009, dans une proposition de loi relative à la lutte contre le logement vacant et à la solidarité nationale pour le logement, les sénateurs socialistes ont demandé un moratoire sur les expulsions de logement pendant la crise pour les locataires dits « de bonne foi », c’est-à-dire de fait la très grande majorité des locataires.

Le  gouvernement reste aveugle face à cette grande précarité et  « contre un moratoire » des expulsions locatives. Pourtant, tant qu’une véritable politique nationale de l’habitat n’est pas mise en œuvre, un tel dispositif est indispensable dans une période de crise économique et sociale où les locataires sont fragilisés. Permettre à chacun de se loger en fonction de ses revenus, avoir une politique volontariste de construction de logements, faire appliquer  et  renforcer la loi SRU …

Mais il est également nécessaire de prévenir au plus tôt les expulsions locatives : en cela, les gestionnaires d’habitation à loyer modéré ont un grand rôle à jouer en évitant l’aggravation financière de famille socialement et économiquement fragilisées.

Il n’y aura pas d’expulsion locative des ménages reconnus prioritaires dans le cadre de la loi DALO sans proposition préalable de relogement : c’est un engagement fort du Parti socialiste. En attendant sa réalisation, le groupe des élus socialistes et apparenté votera ce vœu.

Contrat RATP/STIF: les élus PS à la Région Île-de-France placent les usagers au cœur du nouveau partenariat STIF/RATP

Communiqué de presse du groupe socialiste à la Région Ile de France

Le Conseil d’administration du STIF où siègent les élus régionaux PS vient de voter un nouveau contrat conditionnant le renouvellement de ses subventions à une amélioration de la qualité de service et de la ponctualité des métros, bus, tramways et RER en Île-de-France.

Ce nouvel engagement qui lie le STIF à la RATP accorde une place clé à des indicateurs qui reflètent les attentes des usagers en matière de transports.

Les élus PS ont par ailleurs agi pour qu’une clause sociale et environnementale protégeant les salariés de la RATP soit prise en compte dans ce nouveau contrat.

Pour Christine Revault d’Allonnes, conseillère régionale et administratrice du STIF, « les attentes des voyageurs franciliens en termes de ponctualité et de qualité de service étaient jusqu’ici insuffisamment prises en compte dans les accords STIF/RATP. Ce nouveau contrat rétablit un équilibre en faveur des usagers qui incitera la RATP à améliorer la ponctualité, la régularité et la qualité de service. »