Énergie / emploi : en créant les éco-compagnons, le groupe socialiste concilie lutte contre la précarité énergétique et emploi des jeunes

Lors de la séance plénière des 28 et 29 juin 2012, les Conseillers régionaux socialistes ont proposé la création des « éco-compagnons » et leur affectation à la lutte contre la précarité énergétique.

 La précarité énergétique est un phénomène touchant particulièrement les ménages les plus modestes qui rencontrent des difficultés pour vivre dans des conditions de confort normales du fait de l’inadaptation de leurs ressources et de leurs conditions d’habitat.

Ce phénomène s’est particulièrement développé en Île-de-France compte tenu de la tension du marché de l’immobilier et l’augmentation spectaculaire du coût de l’énergie.

La lutte contre la précarité énergétique est un des objectifs majeurs de la politique logement et environnement de la Région Île-de-France. Au-delà, des dispositifs d’aide financière aux travaux d’isolation, le groupe socialiste a souhaité créer un outil de :

– sensibilisation sur les questions énergétiques

– d’information sur les différentes aides financières existantes

– d’accompagnement des ménages engagement dans des travaux d’isolation.

Compte tenu des difficultés rencontrées par les jeunes dans l’accès à l’emploi (Près de 23% de chômage chez les 15-24 ans en France, 40% dans certains quartiers populaires), les élus socialistes souhaitent que le contingent des éco-compagnons soit intégré au dispositif emploi tremplin.

Logement / Ile-de-France : l’Autorité Organisatrice du Logement (AOL) francilienne doit disposer de pouvoirs à l’échelle de la crise que connaît le secteur

La crise du logement, par son ampleur et sa gravité est la preuve de la nécessité de concevoir une nouveau modèle d’action publique dans ce domaine. Ce constat s’applique particulièrement à l’Île-de-France dont 65 % de la population est éligible au logement social et où la situation du foncier est particulièrement tendue.

Il faut donc construire, et de manière équilibrée sur l’ensemble du territoire.

Afin de répondre à cette situation alarmante, la Région Ile-de-France s’est engagée dans la création d’une Autorité régionale organisatrice du Logement (AOL) qui gèrerait les aides à la pierre, veillerait à la bonne répartition des logement sociaux sur le territoire francilien et disposerait d’une ressource spécifiquement dédiée au secteur.

La présentation en séance plénière des contours de cette future Autorité a été l’occasion pour les conseillers régionaux de rappeler leurs exigences en la matière :

– L’AOL devrait exercer son autorité sur l’ensemble de l’Île-de-France afin de garantir un aménagement équilibré du territoire entre zones denses urbaines et zones péri-urbaines.

– Aucune décision de l’AOL ne pourrait être prise contre l’avis de la Région Île-de-France, institution en charge de l’aménagement et garante de l’équilibre entre les territoires

– Si l’AOL devrait pouvoir disposer de ressources propres, il ne pourra s’agir d’une taxe nouvelle pesant sur les ménages franciliens.

– L’action de l’AOL devrait s’appuyer sur une meilleure application de la Loi SRU renforcée.

– L’action de l’AOL devrait s’articuler avec l’aide régionale aux maires bâtisseurs (aides supplémentaires à la construction  d’équipements publics pour les maires qui construisent du logement social)

 

Pour les élus du groupe socialiste, l’intégration de ces exigences est le prix de l’efficacité de l’action de l’Autorité organisatrice du Logement.

 

Grand Paris / « les inquiétudes de Valérie Pécresse trahissent les préoccupations réelles de la droite : sauver le bilan de Nicolas Sarkozy »

A l’occasion de la séance plénière au Conseil régional d’Île-de-France, les élus de droite menés par Valérie Pécresse s’entêtent à faire croire que le seul souci de la gauche est de détruire par principe les réalisations du gouvernement précédent. En proie à cette obsession, ils cherchent désespérément à se convaincre eux-mêmes que l’avenir du Grand Paris  est en danger.

Qu’ils se rassurent. Les principaux acteurs du dossier ont rappelé leur intention de poursuivre le projet. Les élus franciliens partagent cette vision, puisqu’ils savent que l’alternance sonne le glas non pas du projet lui-même, mais bien de la conception autoritaire, centralisatrice et déconnectée des réalités franciliennes qui caractérisaient le projet initial conçu par Nicolas Sarkozy et ses proches. Ils savent qu’à la faveur de l’alternance, les collectivités territoriales reprennent la main sur le Grand Paris.

Pour Christine Revault d’Allonnes, « la position de la gauche sur le Grand Paris reste inchangée. Nous mènerons à bien ce projet que nous avons profondément modifié pour qu’il réponde aux besoins urgents et à venir des Franciliens, à savoir l’amélioration du réseau existant (RER, notamment) et la conception d’un futur réseau de transports au service de leurs trajets du quotidien ».

Et Guillaume Balas d’ajouter : « Si Valérie Pécresse se souciait vraiment du bien-être de ses concitoyens, elle parlerait des vrais enjeux : comment améliorer les conditions de vie des millions de Franciliens qui vivent à l’est et travaillent à l’ouest de la capitale et qui passent plus de deux heures par jour dans les transports ? Comment proposer une stratégie d’aménagement globale intégrant les transports, le logement et l’emploi ?  Pour répondre à ces questions, il est indispensable de clarifier la gouvernance, les financements et la vision de l’aménagement en Île-de-France. »

 

Guillaume BALAS, président du groupe socialiste au Conseil régional d’Île-de-France

Christine Revault d’Allonnes, Conseillère régionale, administratrice au Syndicat des Transports d’Île-de-France (STIF)

L’avenir du Grand Paris des transports

Voici mon intervention sur la question d’actualité en séance publique ce matin

Monsieur le Président, Chers collègues,

La victoire de François Hollande le 6 mai dernier est porteuse de changements et de rénovation pour notre Région.

En effet, c’est un nouvel acte de la décentralisation qui va se dessiner avec notamment une place et un rôle renforcés pour notre collectivité. Dans cette lignée, l’avenir du Grand Paris sera repensé, tant sur son volet aménagement que sur son volet transports.

Les deux sont bien entendu liés. Et, je souhaite particulièrement aujourd’hui m’intéresser à l’avenir du Grand Paris des transports qui a tenu une place majeure dans notre première partie de mandat et qui continue à nous préoccuper, plusieurs groupes vous interrogent à ce sujet ce matin, Monsieur le Président.

Ainsi, je tiens tout d’abord à rappeler l’attachement du groupe socialiste au projet Grand Paris Express.

Je tiens ensuite à rappeler l’engagement en ce sens que François Hollande a pris auprès de l’AMIF pendant sa campagne.

Je tiens donc à dénoncer la posture du groupe UMP et de Madame Pécresse qui, à peine la nomination du nouveau gouvernement, met en cause sa volonté de voir le projet du Grand Paris se réaliser s’attachant au seul l’héritage de Monsieur Sarkozy, la Société du Grand Paris.

Ces invectives ne s’appuient sur aucune base tangible et brassent de l’air.

Mais, il ne faut pas se tromper de débat. Au de là de la question des structures, c’est bien une réflexion sur le fond que nous voulons aujourd’hui mener. Le projet du Grand Paris Express est le fruit d’un compromis entre l’Etat et notre institution et le fait que ce soit un compromis est bien la preuve qu’il y a des améliorations possibles à apporter au projet.

Je pense à 3 points principaux :

Premier point : Par l’engagement de la majorité régionale, nous avons obtenu que le plan de mobilisation pour les transports, qui prévoit la modernisation et l’amélioration du réseau existant, soit intégré à l’accord sur le Grand Paris Express. Sa mise en œuvre demeure une nécessité. On ne peut en effet construire un réseau complémentaire qui ne viendrait pas s’adosser à un réseau plus ancien qui fonctionne bien. Cette nécessité de rénovation, notamment du réseau RER, doit donc nous engager vers une nouvelle répartition des ressources fiscales.

Deuxième point : Les études ont commencé sur le réseau Grand Paris Express. Un comité de pilotage de la ligne orange, dit arc Est proche, s’est tenu le 7 juin dernier. Il semble aujourd’hui possible de mettre en œuvre une interopérabilité entre cette ligne et la ligne rouge à Saint-Denis-Pleyel et à Champigny. Si la SGP y est opposée, les présidents des conseils généraux des 3 départements concernés (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Seine-et-Marne) y sont favorables. En effet, cette interopérablité qui permettrait à des métros de circuler sans discontinuer sur ces deux lignes ouvrent la voie non seulement d’une meilleure desserte en proche et moyenne couronnes à l’Est de Paris mais aussi d’une boucle de métros circulant en rocade comme le prévoyait le réseau Arc Express initialement. Le pragmatisme et la nécessité de répondre aux besoins des usagers doivent donc être au cœur des décisions concrètes qui seront prises demain.

Troisième point : Nous devons nous attaquer à la question de la gouvernance des transports en Île-de-France. En effet, alors que la Région Île-de-France a hérité de la compétence transports en 2006, la loi du Grand Paris est venue brouiller les cartes en créant la Société du Grand Paris, sous autorité de l’Etat. Nous devons donc remettre de la simplicité et de la cohérence dans la gouvernance des transports dans notre Région. Cette dernière doit être placée sous l’autorité des collectivités locales que ce soit pour la SGP comme pour le STIF.

Vous l’aurez compris, Monsieur le Président, c’est bien une plus grande efficacité que porte le groupe socialiste pour l’avenir du système des transports en Île-de-France. Dans cette logique, Monsieur le Président, nous souhaiterions savoir quelle est votre vision face à cet enjeu majeur pour l’avenir de notre Région.

Question d’actualité : l’avenir du Grand Paris des transports

Voici la question d’actualité que j’ai posée au nom du groupe socialiste

Séance du Conseil régional du 28 juin 2012

L’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) a réagi tous azimuts à l’annonce de l’attribution du dossier Grand Paris à Cécile Duflot, ministre de l’égalité des territoires et du logement, en dénonçant la soit-disant volonté du nouveau gouvernement de remettre en cause le projet du Grand Paris Express.

Or ces invectives ne sont pas fondées. Au contraire, dans un courrier en date du 19 avril dernier, François Hollande s’est engagé auprès du Président de l’AMIF  à « poursuivre le projet du Grand Paris car les accords trouvés méritent d’être menés à bien», même si, ajoutait-il, « (il) reste à trouver les financements nécessaires pour aboutir puisque le gouvernement qui a proposé la création du réseau de transport du Grand Paris n’a pas su trouver les financements pour atteindre l’objectif final ».

Le projet du Grand Paris Express est le résultat d’un compromis entre l’Etat, la Région Île-de-France et les départements, conclu en janvier 2011. Les élus de l’Assemblée régionale en sont donc les garants et réaffirment leur volonté de voir le projet de transports, qu’est le Grand Paris Express, se réaliser.

En effet, la détermination des élus franciliens, exprimée notamment lors des débats publics  Arc Express et Grand Paris, a permis d’intégrer à cet accord le Plan de mobilisation pour les transports, considérant qu’une offre supplémentaire pour l’Île-de-France ne devait pas être réalisée au détriment de l’amélioration du réseau existant. Cette détermination a par ailleurs permis de modifier profondément la nature du projet passant d’un projet qui prévoyait la desserte de grands pôles économiques à celui d’une desserte fine des territoires et des habitants d’Île-de-France. Aujourd’hui, ces engagements demeurent.

 

Ceci dit, qu’il y ait eu compromis signifie précisément que le projet peut être amélioré. La victoire de François Hollande permet des évolutions bénéfiques pour répondre au mieux aux besoins de mobilité des Franciliens.

Nous devons donc agir pour que la mise en œuvre du métro du Grand Paris Express se fasse de façon conjointe à l’amélioration du réseau existant.

Aussi, une nouvelle répartition des ressources fiscales doit être envisagée pour intensifier l’effort en direction de l’amélioration du réseau existant. Cela concerne principalement le réseau RER, notamment le RER A, emprunté par plus d’un million de voyageurs quotidiennement et qui connaît aujourd’hui des dysfonctionnements majeurs. Il est en effet essentiel de réaliser sans tarder les 600 millions d’euros de travaux prévus dans le Schéma directeur du RER A adopté par le Syndicat des Transports d’Île-de-France (STIF) le mois dernier alors même que les marges de manœuvre des collectivités et de l’Etat sont très contraintes.

De même, le comité de pilotage de la ligne orange (arc Est proche reliant dans un premier temps Saint Denis Pleyel à Champigny Centre et Noisy Champs) qui s’est tenu le 7 juin dernier a mis en lumière l’opportunité d’une interopérabilité entre cette ligne orange et la ligne rouge à Saint-Denis Pleyel et Champigny.

Les présidents des Conseils généraux des trois départements concernés (Val-de-Marne, Seine-et-Marne et Seine-Saint-Denis) y sont favorables. L’interopérabilité permettrait en effet aux futurs métros de circuler sans discontinuer sur ces deux lignes et d’optimiser la desserte en proche et moyenne couronnes – comme le prévoyait initialement le projet Arc Expres, complété à l’Est par la desserte de la Seine-et-Marne et de Clichy Montfermeil.

Au-delà de ces deux exemples concrets qui incitent à ne pas laisser figer le projet du Grand Paris Express, repenser nos priorités en matière de transports interroge plus largement sur la gouvernance du Grand Paris Express. Elle doit être simplifiée et rendue efficace et cohérente et être placée sous le contrôle des collectivités locales pour la Société du Grand Paris comme pour le STIF De cette nouvelle gouvernance permettra d’émerger un nouveau modèle de financement, non seulement pour le réseau Grand Paris Express, mais aussi pour le réseau existant.


En conséquence, le groupe socialiste interpelle le Président du Conseil régional, Jean-Paul Huchon, afin qu’il puisse faire siens les objectifs que les élus du groupe socialiste portent aujourd’hui pour l’avenir du système des transports en Île-de-France : revisiter la question du financement du Plan de mobilisation pour les transports et du réseau Grand Paris Express – afin de tenir compte de la nécessité que constitue la modernisation des transports du quotidien – et repenser avec cohérence la gouvernance du projet du Grand Paris Express, dans la logique du troisième acte de décentralisation en préparation.

Grand Paris / STIF : les élus du groupe socialiste à la Région Île-de-France siégeant au Conseil d’Administration du Syndicat des Transports d’Île-de-France (STIF) jugent grotesque la dramatisation de la droite sur l’avenir du Grand Paris.

En déposant au Conseil d’Administration du STIF un vœu demandant au gouvernement de clarifier sa position sur le Grand Paris Express, le groupe mouvement populaire présidé par Valérie Pécresse ne défend aucune vision stratégique de l’aménagement des transports en Île-de-France mais ne cherche qu’à garantir l’inscription du Grand Paris au bilan de Nicolas Sarkozy.

Pour Guillaume Balas, « N’en déplaise à Madame Pécresse, la position de la gauche sur l’avenir de l’aménagement des transports en Île-de-France reste inchangée. Nos objectifs restent inchangés : améliorer les transports existants et concevoir un nouveau réseau de transports répondant aux besoins des Franciliens. Avec ses 72 nouvelles gares mieux réparties sur le territoire francilien, l’accord Grand Paris Express obtenu et signé par Jean-Paul Huchon en mai 2011 reflète cette ambition. »

« Et Christine Revault d’Allonnes, Conseillère régionale et administratrice au STIF, d’ajouter : « Madame Pécresse demande au gouvernement de clarifier sa position sur le Grand Paris alors que durant la campagne présidentielle, François Hollande s’est engagé publiquement à réaliser le projet s’il était élu. Si la chef de file de l’opposition régionale est aussi férue de clarté et de cohérence, peut-elle nous expliquer comment elle concilie sa posture de garante de l’avenir du Grand Paris Express et sa participation à des manifestations contre le tracé de la future ligne verte sur le plateau de Saclay ? »

Guillaume BALAS, président du groupe socialiste au Conseil régional d’Île-de-France

Hicham AFFANE, Christine REVAULT D’ALLONNES, Philippe SAINSARD, Conseillers régionaux et administrateurs du Syndicat des Transports d’Île-de-France (STIF)

Transports / STIF : les élus socialistes à la Région Île-de-France poursuivent leur action pour améliorer les transports en commun

Lors du Conseil d’Administration du Syndicat des Transports d’Île-de-France (STIF) du 6 juin, les élus du groupe socialiste se sont engagés pour améliorer les transports utilisés quotidiennement par des millions de Franciliens. Ils ont en effet voté en faveur de plus de 10M€ de ressources nouvelles et ont adopté le schéma d’investissements pour l’amélioration du trafic sur le RER A.

Les 10M€ supplémentaires ainsi obtenus seront principalement affectés au renforcement de l’offre de bus (plus de bus par ligne et augmentation des amplitudes horaire) sur l’ensemble du territoire francilien.

Quant au schéma d’investissements sur le RER A, il constitue le deuxième acte des investissements lourds qui seront menés sur cette ligne dans les prochaines années, deuxième acte qui fait suite au financement des nouvelles rames inaugurées en décembre dernier.

Pour Guillaume BALAS, président du groupe socialiste : « Après 30 ans de sous-investissement de l’Etat dans le réseau RER, la Région et le STIF sont à la hauteur des enjeux à relever pour améliorer le réseau de transports franciliens depuis 2008. Ce nouveau projet d’investissements permettra d’améliorer le trafic du RER A emprunté par un million de voyageurs chaque jour. »

Comme le dit Philippe SAINSARD, Conseiller régional et membre du conseil d’administration du STIF : « En votant un budget supplémentaire de 10M€ pour renforcer les réseaux de bus sur notre territoire, nous sommes au cœur de notre politique : permettre à chaque Francilien de se déplacer en transports en commun, quel que soit son lieu de résidence en Île-de-France. Comme pour le projet du réseau Grand Paris Express, où nous avons obtenu la création de 72 nouvelles gares, notre principale préoccupation, ce sont les transports du quotidien. »

Guillaume BALAS, président du groupe socialiste au Conseil régional d’Île-de-France

Hicham AFFANE, Christine REVAULT D’ALLONNES, Philippe SAINSARD, Conseillers régionaux et administrateurs du Syndicat des Transports d’Île-de-France (STIF)