De la légitimité du Front républicain

Communiqué de Presse

Par Frédérique Espagnac, Laurent Grandguillaume, Martine Pinville, Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, Gwendal Rouillard et Clotilde Valter, Secrétaires Nationaux du Parti Socialiste.

Le résultat de l’élection législative partielle de Villeneuve-sur-Lot, tant au 1er qu’au 2nd tour, constitue un signal d’alarme pour le PS et, au-delà, pour tous les Françaises et les Français attachés aux principes et aux institutions de la République.

Ce résultat ne peut s’expliquer uniquement par le contexte lié à l’affaire Cahuzac. Le score très élevé réalisé par le candidat FN au premier tour et, plus encore, les 7000 voix supplémentaires engrangées au second, doivent nous interroger sur les raisons qui ont amené ces électeurs à prendre leurs distances avec les partis républicains.

Pour autant, remettre en cause le principe même d’un front républicain lorsqu’il est la seule alternative au vote FN constituerait une faute impardonnable, celle de laisser ce dernier s’emparer du pouvoir.

C’est pourquoi nous apportons tout notre soutien à la position du Premier Secrétaire du PS, Harlem Désir, qui en appelle à la fidélité aux valeurs de la république tout en étant efficace dans les réponses concrètes apportées aux Français. C’est ainsi que nous regagnerons la confiance de celles et ceux qui ont pu la perdre.

Nous ne sommes nullement dupes des tentations qui parcourent les rangs de l’UMP. C’est parce que nous savons qu’une frange de l’UMP tente de faire sauter les digues qui la séparent de l’extrémisme que nous devons plus que jamais affirmer notre attachement aux valeurs de la République.

Soyons républicains pour deux s’il le faut, et autant que nécessaire.

 

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Nouveau Grand Paris, la région vote le protocole de financement Etat Région pour 2013-2017

L’intervention que j’ai faite hier au Conseil Régional pour expliquer le vote du groupe socialiste et républicain.

C’est un acte majeur qui est  posé aujourd’hui par la Région.

Que de chemin parcouru depuis la signature du 1er protocole en janvier 2011, qui n’intégrait pas l’engagement financier de l’Etat à la hauteur réelle des opérations du Plan de Mobilisation pour les Transports  et qui a pu être complétée depuis par des engagements forts concernant notamment les RER (A, B.)

Après le 6 mars, et la reconnaissance enfin que le Grand Paris Express et le Plan de Mobilisation pour les transports ne formaient qu’un tout, il était fondamental d’en délibérer dès aujourd’hui, et que soit reconnu le besoin de financement global de 17,5 milliards d’euros pour le plan de Mobilisation pour les Transports.

Pourquoi ? Parce qu’il annonce, anticipe le prochain contrat de projet Etat Région en actant dès maintenant les financements prévisionnels de nos projets de transports et c’est une bonne nouvelle !

Ce matin a été voté le Compte Administratif 2012 qui rappelait que 31% des financements Région étaient consacrés aux transports.

Par ce protocole, la Région confirme sa montée en charge très nette dans ce domaine.

Avec des ressources nouvelles :

-Issues de la SGP

-De nouvelles ressources fiscales dédiées qui devront être votées lors du prochain projet de loi de finances pour 2014.

Et avec  l’engagement que l’Etat, notamment au travers de la SGP, s’associerait à la Région dans le plan de financement avant même la contribution des collectivités concernées par telle ou telle opération.

Enfin autre source de satisfaction en terme d’assurance de respect des engagements tenus à travers formalisation de la gouvernance assuré par un comité de pilotage rassemblant l’Etat à travers son préfet de région, la Région, le STIF et la SGP

Oui, le groupe socialiste salue le travail fructueux conduit par le Président Huchon avec le gouvernement pour parvenir à ce protocole ambitieux et votera cette délibération

Stages : la Région Île-de-France appelle les Parlementaires à encadrer les abus

Communiqué du groupe socialiste et républicain au Conseil régional d’Île-de-France

Suite à une initiative du groupe socialiste, le Conseil régional d’Île-de-France a lancé un appel aux Parlementaires les invitant à soutenir les amendements sur la protection des stagiaires déposés à l’Assemblée nationale lors de l’examen de la Loi sur l’Enseignement supérieur et la Recherche :

« Les stages, qui permettent aux étudiants de découvrir l’univers professionnel mais aussi de se former par la pratique, ont évolué pour partie vers le rôle de « sas de précarité ». Certains étudiants doivent faire jusqu’à cinq stages avant de trouver un emploi tandis que certaines entreprises multiplient le nombre de stagiaires pour réduire le coût du travail. »

« Dans le même temps, l’accès aux stages, fortement lié au capital social de la famille reste extrêmement inégalitaire. C’est souvent à ce moment du cursus que l’inégalité sociale frappe avec le plus de force, que la promesse républicaine se fait la plus silencieuse. »

« Des avancées très importantes peuvent être espérées grâce à ces amendements, notamment la gratification obligatoire ou la nouvelle mission confiée aux universités en matière d’égal accès aux stages ».

À travers ses compétences en matière de formation, d’apprentissage ou d’Enseignement supérieur, la Région Île-de-France est depuis longtemps engagée dans le combat pour l’égalité des chances et l’insertion professionnelle des jeunes. Cet engagement est d’autant plus cohérent que la région francilienne, qui regroupe de nombreux établissements d’enseignement supérieur et d’entreprises, associations ou collectivités territoriales, est le principal bassin de stagiaires en France.