1 MILLION DE MESSAGES POUR DIRE NOTRE EUROPE !

Je figure en 4ème position sur la liste Ile de France -Français de l’étranger conduite par Harlem Désir et Pervenche Bérès.

J’ai 42 ans et deux enfants de 19 et 16 ans. Après des études de droit et de Sciences politiques, je débute mon parcours militant lors de la campagne présidentielle de Lionel Jospin. Jeune maman au chômage, j’ai été confrontée aux difficultés d’insertion dans la vie active et j’ai décidé d’agir en entrant au Parti socialiste. Collaboratrice parlementaire au Sénat, je suis spécialisée dans les questions d’immigration, de nationalité, les affaires européennes et internationales. C’est à l’échelon européen que nous pourrons agir en matière d’emploi, notamment des jeunes. Le chômage des jeunes atteint des niveaux intolérables. Les jeunes européens pensent qu’ils vivront plus mal que la génération de leurs parents. C’est insupportable. L’Europe doit leur faire confiance. C’est un impératif politique, la raison de mon engagement.

Pour la première fois, le prochain président de la Commission européenne sera l’émanation directe de la majorité au Parlement européen issue du scrutin du 25 mai.

Ce changement est une occasion historique de tourner la page d’une décennie perdue qui a vu les droites européennes abîmer l’Europe et précariser les Européens.

Proposition après proposition, notre plate-forme citoyenne est l’occasion pour chacun d’entre nous de prendre position, d’interpeller Martin Schulz et les candidats du Parti socialiste européen.

C’est le moment de dire notre Europe, de choisir l’Europe que nous voulons, sans délai, mais aussi celle dont vous ne voulons plus, l’Europe des conservateurs, et celle dont vous ne voulons surtout pas, l’Europe des nationaux populistes.

Faites entendre votre voix, soutenez les propositions et relayez-les auprès de vos amis !

Le 25 mai prochain, chaque voix comptera pour obtenir une majorité de gauche au Parlement européen.

Le 25 mai, en un seul jour et un seul tour, donnons un nouveau sens à l’Europe !

Transports / RER : les contre vérités du  » plan Orsec » de l’UMP

Communiqué de presse du groupe socialiste et républicain à la Région Île-de-France

« Au lieu de demander un ‘’plan ORSEC’’, l’Ancienne ministre du budget du gouvernement Sarkozy, Valérie Pécresse devrait faire amende honorable sur les transports du quotidien »

Communiqué de presse, tribune, pétition, depuis plusieurs semaine, la droite francilienne réclame un « plan ORSEC » pour les transports franciliens. Au delà de sa dimension marketing assez maladroite (Un plan ORSEC est un plan d’urgence d’organisation des secours qui s’adresse aux victimes de catastrophes naturelles), cette formulation constitue un aveu touchant d’une droite qui change enfin de logiciel en matière de transports publics, avec 10 ans de retard sur la majorité régionale.

En quoi consiste ce « plan ORSEC » proposé par la droite francilienne ? Rien de plus que ce que la région fait déjà depuis 2006.

Tous les ans depuis 2006, année à laquelle elle a récupéré la gestion des transports franciliens, la Région y consacre plus d’un quart de son budget, soit près de 1,5Mds€, pour rattraper plus de trente ans de sous investissement sur le réseau RER francilien. Cet engagement budgétaire va grandissant en 2014 avec des crédits en hausse de 16% et des investissements atteignant un niveau historique (994 M€).

Mieux, l’année dernière, la Région et le gouvernement ont mis sur les rails le Nouveau Grand Paris, un projet de 7Mds€ pour l’amélioration des transports existants (RER, tramway, métros) et l’émergence d’un futur réseau de transports permettant notamment des trajets banlieue-banlieue. Une véritable révolution par rapport au Grand Paris défendu par la droite qui ne prévoyait pas un centime pour les transports existants.

Afin de permettre l’accélération de la rénovation des lignes, les opérateurs étudient la faisabilité de coupures totales du trafic à la demande de Jean-Paul Huchon, président du STIF et de la région Île-de-France.

Dans le même temps, le gouvernement et le STIF poussent aujourd’hui la SNCF à concentrer son action et ses investissements sur les transports du quotidien et non plus sur le tout TGV, rompant là encore avec un modèle d’aménagement du territoire avec lequel la droite n’a jamais su rompre.

Certes l’année 2013 a été marquée par des dysfonctionnements et la situation actuelle sur les RER n’est pas acceptable, mais, au regard des investissements réalisés, il est difficile de dénoncer la « passivité des acteurs publics ».

« Comment en est on arrivé là ? » s’est interrogée la droite francilienne le week-end dernier. La question est effectivement intéressante. La réponse est édifiante. Le plan ORSEC que réclame la droite francilienne aujourd’hui n’est ni plus ni moins que la prise de conscience de la pertinence du « Plan de mobilisation pour les transports » lancé par la Région en 2008 pour améliorer le réseau de transports existant (RER, métro, bus, tram). Un plan de mobilisation auquel la droite gouvernementale d’alors avait refusé de participer pendant plus de… 3 ans. Une droite gouvernementale dont les membres éminents se présentent aujourd’hui comme les nouveaux apôtres du plan d’urgence des transports.

Au lieu d’essayer de surfer sur l’exaspération légitime des usagers des RER, Valérie Pécresse ferait mieux de faire amende honorable sur le plan de mobilisation pour les transports en reconnaissant avoir eu tort de faire perdre 3 ans aux 8,5 millions de Franciliens qui prennent les transports en commun tous les jours.