Une rencontre européenne avec les élèves de CM2 et CM1 de l’école Paul Bert à Chevilly-Larue

L’atmosphère d’un après-midi d’été dans le préau d’une école élémentaire, le bruit des ballons qui rebondissent dans la cour, un groupe de garçons courant dans les couloirs et la sonnerie d’entrée en classe qui retentit. Voici le contexte dans lequel j’ai eu l’immense plaisir d’aller à la rencontre d’apprentis citoyens de l’école Paul Bert à Chevilly-Larue.
Les questions ont fusé : « qui dirige l’UE ? » ; « est-ce compliqué d’obtenir ce travail ? » ; « quelle est la différence entre le parlement français et le Parlement européen ? » …Voilà quelques exemples de questions auxquelles ces jeunes européens m’ont demandé de répondre. Ce contact direct était instructif face à ce jeune public qui a soif d’apprendre et porte un regard innocent et souvent très intelligent sur l’Europe.
Dans l’ensemble, j’ai senti que malgré leur âge, ils avaient vraiment envie de toucher de près à ce périmètre qui s’ouvre à eux. Je poursuivrai ces rencontres qui permet la sensibilisation indispensable aux institutions. Il est essentiel de faire valoir la mobilité internationale, l’ouverture sur le monde, et les multiples possibilités que l’Europe nous offre. C’est important de faire prendre conscience aux jeunes gens qu’ils ont un rôle déterminant dans la construction européenne et cet apprentissage débute en partie à l’école.

 

Rencontre avec de jeunes collégiens du Pré Saint Gervais à Strasbourg

J’ai accueilli avec plaisir une délégation de jeunes du Pré Saint Gervais au parlement européen le 17 avril dernier. Venus en visite au Parlement à Strasbourg dans le cadre de l’initiative « Passeport citoyen », ces jeunes, très investis dans ce programme d’éveil à la citoyenneté, ont passé une heure à échanger avec moi et à poser toutes leurs questions à propos de l’Europe, alors même que je faisais mes premiers pas d’eurodéputée.

Ce groupe de Gervaisiens, grâce à leur périple citoyen, a pu s’approprier un peu mieux les institutions européennes, sujet parfois obscur mais au combien crucial à l’âge du premier vote, et ils sauront demain se saisir des enjeux qui les concernent vraiment, et approfondir leur apprentissage de la démocratie.

La Région Île-de-France simplifie ses procédures d’aide aux associations

Communiqué du groupe socialiste et républicains

La Région Île-de-France va tester des modalités d’attributions allégées de subventions aux associations en fonction des montants attribués. Cette expérimentation portera sur 27 dispositifs d’aides très largement fléchées sur des associations ; elle concernera environ 1300 dossiers pour un montant total alloué de près de 16 M€.

Les élus socialistes et républicains ont obtenu que le contenu de cette expérimentation s’inscrive dans l’esprit de la Charte Nationale d’Engagements Réciproques, notamment sur les engagements de subventions pluriannuels.

« Au delà du dynamisme citoyen, le secteur associatif francilien représente une force économique employant 285.000 personnes, soit autant que le secteur du bâtiment. La pérennité de ces associations, aussi dynamiques soient-elles, dépend souvent des différentes subventions publiques et de leur versement dans des délais raisonnables.

La situation est encore plus délicate pour les « petites » associations qui disposent rarement de personnels dédiés à la recherche et à la gestion administrative de subventions publiques. Ainsi, les aides de moins de 5 000€ seront désormais versées aux associations bénéficiaires sous forme d’un versement unique émanant directement des services régionaux dès la notification de la subventions.

Notre volonté est de concilier les besoins exprimés par les associations et nos impératifs en matière de bonne gestion de l’argent public. Cette recherche de simplicité ne peut cependant se faire au dépend du contrôle de la bonne utilisation des subventions régionales par les bénéficiaires. L’expérimentation votée par la majorité régionale repose sur un juste équilibre entre accessibilité et suivi. En effet, le temps et l’énergie économisés sur les procédures administratives a priori seront mis à profit pour effectuer des contrôles plus approfondis sur la juste utilisation de ces sommes.

L’efficacité de cette politique sera évaluée avant d’envisager son extension à d’autres types de subventions régionales. Il faut d’abord veiller à ce que ses objectifs soient atteints : adapter les procédures d’attribution d’aides aux besoins des associations franciliennes tout en améliorant le contrôle par les service régionaux. Parce qu’une action publique moderne se doit de combiner souplesse et rigueur.

Le prolongement de la ligne 11 de Mairie des Lilas à Rosny-Bois-Perrier déclaré d’utilité publique

Pour le STIF et la RATP, qui assurent conjointement la maitrise d’ouvrage du projet, c’est une étape déterminante qui vient d’être franchie pour la poursuite du projet. Le prolongement de la ligne 11 va permettre de faciliter considérablement les déplacements dans l’est parisien et d’accéder à de nombreux équipements et zones d’activités aux abords du tracé.

La déclaration d’utilité publique a été signée par les Préfets de Seine Saint Denis et d’Ile de France/préfecture de Paris le 28 mai 2014. Cet arrêté fait suite à l’avis favorable sans réserve de la commission d’enquête publique en date du 29 novembre 2013.

Les dernières études dites « d’avant projet (AVP) », qui précédent le début des travaux, sont actuellement réalisées par la RATP en lien étroit avec le STIF, et en concertation avec les collectivités concernées (Paris, Les Lilas, Romainville, Montreuil, Noisy le Sec, Rosny, le département de Seine Saint Denis et la Région Ile de France). Elles  seront achevées à l’automne 2014 et présentées conjointement au conseil d’administration de la RATP et au conseil du STIF.

Le prolongement de la ligne 11, qui sera mis en service à l’horizon 2020, reliera le terminus actuel (station Mairie des Lilas) à la gare RER E de Rosny-Bois-Perrier (soit six kilomètres et six nouvelles stations dont une aérienne) et offrira des correspondances avec le Grand Paris Express, le T1 et le RER E. Le début des travaux est prévu en 2015.

Plus de 82 000 personnes habitent ou travaillent à moins de 600 mètres des six nouvelles stations sur les communes des Lilas, Romainville, Noisy-le-Sec, Montreuil et Rosny-sous-Bois.

Le projet s’accompagnera également de l’adaptation des stations existantes à Paris et Les Lilas.

Le prolongement en chiffres :

• 6 km environ de prolongement (dont 5,4 km en service commercial)

• 6 nouvelles stations, dont 1 aérienne

• 5 nouvelles communes desservies

• 82 000 habitants et emplois desservis à 600m des stations

• Matériel roulant de nouvelle génération à 5 voitures par rame contre 4 aujourd’hui

• 1 métro toutes les 1 min 45 à l’heure de pointe du matin

 

 

 

Les conditions d’une politique de réorientation de l’Union européenne

Texte adopté par le Bureau national du Parti socialiste, mardi 10 juin 2014

Les élections du 25 mai dernier ont été marquées par une poussée de l’extrême droite à travers toute l’Europe. En tête dans certains pays, en progrès dans d’autres, les formations eurosceptiques et xénophobes traduisent, au delà de difficultés spécifiques à chaque Etat membre, un rejet croissant, par une partie des citoyens, de l’Europe telle qu’elle est aujourd’hui gouvernée.

Le PPE, le parti conservateur au pouvoir depuis 10 ans, est le premier à être sanctionné. Perdant plus de 60 sièges, il connaît un recul dans de très nombreux pays européens. Ce sont avant tout ses politiques libérales du tout-austérité qui sont responsables de la crise économique, sociale et politique que nous traversons aujourd’hui et qui portent, ainsi, la responsabilité première du rejet de l’Europe par les citoyens.

L’Union européenne demeure le cadre approprié pour mettre en œuvre des politiques efficaces de croissance, d’emploi et de solidarité. Sa réorientation, engagée par l’arrivée au pouvoir de François Hollande et des démocrates italiens, est plus que jamais nécessaire.

Si les socialistes et sociaux-démocrates, ne sont pas parvenus à devenir majoritaires au Parlement européen, notamment par manque de visibilité de l’alternance, ils restent une force stable et incontournable pour impulser cette réorientation. Les axes de cette réorientation étaient au cœur de la campagne résolument européenne que nous avons menée avec à la fois un programme commun, porté par l’ensemble de la famille social-démocrate et socialiste, et, pour la première fois, un candidat à la présidence de la Commission, Martin Schulz, qui l’a incarné de façon remarquable.

 

Ces axes sont :

  1. L’intransigeance vis-à-vis du respect des valeurs fondamentales, des libertés individuelles et de l’Etat de droit dans chacun des Etats membres.
  2. Un plan de relance ambitieux, créateur de croissance et d’emplois, pour soutenir la transition écologique avec notamment la mise en place d’une politique européenne de l’énergie et d’une stratégie industrielle commune.
  3. L’exclusion des dépenses d’investissement d’avenir et des contributions au budget européen du calcul des 3% de déficit.
  4. Un traité social pour assurer le respect de l’égalité des droits sociaux prévus par la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne face aux libertés du marché intérieur, avec notamment l’instauration d’un salaire minimum dans tous les pays européens, la révision de la directive détachement des travailleurs et une directive cadre sur les services publics.
  5. Une priorité réaffirmée à l’emploi des jeunes en portant à 21 milliards d’euro la garantie jeunesse.
  6. Un budget européen renforcé au plus tard à l’occasion de la clause de révision prévue à mi-parcours afin de renforcer les politiques publiques assurant la justice sociale entre les citoyens européens, avec notamment la mise en œuvre rapide de la taxe sur les transactions financières.
  7. Une stratégie fiscale commune qui passe notamment par l’imposition des profits là où ils sont produits.
  8. La mise en œuvre du juste échange pour défendre nos intérêts économiques, sociaux et environnementaux, notamment dans les discussions sur l’accord transatlantique.
  9. La solidarité entre tous les territoires.
  10. L’élaboration d’une politique commune des migrations cohérente, coopérative et solidaire.

 

Nous sommes déterminés à agir à tous les niveaux pour poursuivre cette réorientation. Celle-ci passe par l’union des forces de gauche et écologistes au Parlement européen.

Nous demandons au Parti socialiste européen d’organiser d’urgence une réunion des Leaders de partis afin de définir, ensemble, notre stratégie commune dans cette période décisive pour l’avenir de l’Union européenne.

Nous avons le devoir de poursuivre dans la voie de l’exemplarité démocratique. C’est par le respect des électeurs, la clarification de notre action et la politisation du débat européen que nous retrouverons la confiance des citoyens.

« Trains trop larges » et autres « rames fantômes » en Île-de-France : démagogie ou négligente amnésie de l’UMP ?

Communiqué du groupe socialiste et républicain au Conseil régional d’Île-de-France

Lors du Conseil d’administration du Syndicat des Transports d’Île-de-France (STIF), les administrateurs UMP ont reconnu que les récentes polémiques lancées dans la presse contre les opérateurs de transports étaient exagérées.

« C’est désormais un classique de la part de l’UMP francilienne. Dans la presse, on tape, on attaque Jean-Paul Huchon ad hominem en essayant de démontrer son incapacité à piloter le travail des opérateurs de transports, quitte à créer des polémiques de toute pièce. A chaque fois, ces « affaires », « gabegies » et autres « scandales » sont démentis par les faits quelques jours plus tard, en comité restreint » dénonce Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy, Conseillère régionale PSR et administratrice du STIF.

C’est tout d’abord François Durovray, Conseiller régional de reconnaître penaud qu’il ne serait pas aberrant d’adapter les quais des gares franciliennes pour les mettre aux normes et les adapter aux futures rames à forte capacité que le STIF envisage d’acheter pour renforcer l’offre de transports et améliorer le confort des usagers. Un constat qui tranche fortement avec les attaques successives sur le supposé achat de « trains trop larges » et ses conséquences que la cheffe de fil de l’UMP au Conseil régional a pu porter ces derniers jours.

« Lundi, Valérie Pécresse reproche à tort à Jean-Paul Huchon d’avoir acheté des trains trop larges. Mardi, elle lui reproche finalement de ne pas les avoir commandé, avant de se rappeler jeudi en CA du STIF avoir elle même voté en faveur de cette commande. Est ce de la démagogie ou de la négligente amnésie ? » S’interroge François Kalfon.

Lors de la même réunion,  dans le cadre du débat sur les travaux de prolongement de la ligne 14 vers le nord, Valérie Pécresse a reconnu que l’option retenue par la RATP et le STIF de faire rouler des rames supplémentaires pour dégager la voie de garage de l’actuel terminus était la meilleure. Et ce 24 heures après que ses partisans se soient déchainés sur Twitter contre ces trains qualifiés  de « rames fantômes » dans la presse.

« Que nous reproche-t-on à travers ces deux polémiques ? S’interroge Philippe Sainsard, administrateur PSR du STIF. De mener les indispensables travaux de rénovation du réseau et du matériel roulant francilien ? D’améliorer le quotidien des 10 millions d’usagers du réseau de transports ? De tout mettre en œuvre pour désengorger la ligne 13 ? De réussir le tour de force de lancer des travaux de prolongement de la ligne 14 sans interrompre le trafic ? Quand les élus UMP pyromanes se muent benoitement en pompiers est à la fois rassurant et effrayant : cela montre qu’ils ne sont pas complètement irresponsables mais que leur démagogie est délibérée. »

François Kalfon, Christine Revault-d’Allonnes Bonnefoy et Philippe Sainsard, Conseillers régionaux PSR et administrateurs du STIF

Financement des transports en Ile de France

Voici le voeu qui a été adopté au conseil d’administration du STIF concernant le financement des projets de transports en Ile de France:

Vœu sur la participation de l’Etat à la convention de financement du prolongement du RER E à l’ouest, du prolongement de la ligne 11 et de l’ensemble des projets du Nouveau Grand Paris

Par

Laurence BONZANI, Vincent EBLE, Christian FAVIER, Laurence COHEN, Daniel GUERIN, Jérôme GUEDJ, Jean-Paul HUCHON, François KALFON, Jacques PICARD, Christine REVAULT-D’ALLONNES-BONNEFOY, Philippe SAINSARD, Pierre SERNE, Ghislaine SENEE, Corinne VALLS

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Dans le contexte de la préparation du volet « mobilités » du prochain Contrat de Projet Etat-Région, le Conseil du STIF rappelle l’importance de l’ensemble des projets du Nouveau Grand Paris. Le Conseil du STIF rappelle également l’importance de tenir l’ensemble des calendriers prévus.

Le Conseil du STIF mandate le Président pour obtenir le plus rapidement possible une réponse claire et définitive de l’Etat quant à sa réelle volonté d’honorer ses engagements financiers sur le Plan de mobilisation pour les transports du quotidien, qu’il a pourtant avalisé par la signature du Protocole État-Région de juillet 2013. Ces engagements portent à la fois sur l’engagement budgétaire de l’Etat, et sur l’identification de 150 M€/an de nouvelles ressources régionales.

En particulier, compte tenu de la nécessité de poursuivre la mobilisation des équipes en charge des projets de prolongement d’EOLE à l’Ouest et de la Ligne 11, le Conseil souhaite connaître la position de l’Etat sur sa participation effective ou non à la convention de financement de l’opération EOLE et de la Ligne 11, afin de clarifier la situation financière et calendaire des partenaires de ces projets, et ce, avant le prochain Conseil du STIF de juillet 2014.

Le Conseil souhaite également que l’engagement relatif aux nouvelles ressources régionales soit rapidement mis en œuvre, notamment par la création d’une taxe de séjour régionale de 2 euros par nuitée dédiée au financement des transports collectifs qui permettrait de dégager de l’ordre de 140 M€/an.

Exposé des motifs :

Le 6 mars 2013, le premier ministre Jean-Marc Ayrault présentait le projet du Nouveau Grand Paris, fusionnant le Plan de mobilisation pour les transports du quotidien avec le projet du Grand Paris Express. Le Nouveau Grand Paris a fait l’objet de la signature en juillet 2013, entre l’Etat et le Conseil régional, d’un protocole clarifiant les calendriers et les financements des opérations comprises dans le cadre du Nouveau Grand Paris.

Or, l’Etat n’a pas encore confirmé ses engagements financiers. Si elle perdurait, cette situation mettrait en péril plusieurs opérations, et notamment le prolongement du RER E à l’Ouest et de la ligne 11 du métro des Lilas vers Rosny-sous-Bois. Au-delà de l’urgence sur ces deux projets spécifiques, ce sont toutes les opérations du plan de mobilisation pour les transports du quotidien qui ont été écrites au conditionnel dans l’annexe transport du budget 2014 du Conseil régional, et qui sont donc susceptibles d’être menacées.

Il existe un risque que RFF et la SNCF démantèlent leur équipe projet pour le prolongement d’EOLE à l’ouest sans clarification rapide de la part de l’Etat au sujet de la convention de financement, représentant 3,3 milliards d’euros.

Plus globalement, le financement des projets du Nouveau Grand Paris dans le calendrier prévu suppose que les nouvelles ressources régionales prévues par le Protocole du 19 juillet 2013 soient rapidement identifiées. Par exemple, une taxe régionale de séjour de 2 euros par nuit constituerait la piste la plus adéquate, mettant à contribution de manière marginale les touristes pour le financement des transports collectifs, qui concourent directement à l’attractivité touristique de l’Ile-de-France. L’idée d’une taxe de séjour régionale figurait déjà dans le rapport Carrez de 2009, et avait déjà fait l’objet d’un amendement déposé par Olivier Faure dans le cadre du PLF 2014. D’autres propositions de financement pourraient également être envisageables.