Le Parlement européen a adopté le jeudi 17 juillet dernier une résolution sur l’escalade de la violence entre Israël et les Territoires palestiniens.
Les députés européens appellent à un cessez-le feu immédiat et à la fin des violences, qui ont coûté la vie à tant de victimes innocentes, en particulier civiles, parmi elles des femmes et des enfants. Ils exhortent les deux parties à respecter le droit international humanitaire, et réclament la fin de toute action militaire israélienne contre Gaza et des tirs de roquettes du Hamas sur Israël.
La situation est devenue insupportable dans la bande de Gaza. Ce ne sont pas davantage de souffrances et d’attaques injustifiées qui vont mettre un terme à la crise au Proche-Orient. La seule issue pour apporter paix et sécurité aux israéliens et palestiniens est diplomatique et politique.
Il appartient à l’Union européenne et à ses États-membres de prendre leurs responsabilités et d’agir de façon plus active pour la résolution du conflit israélo-palestinien, en lien avec toute la communauté internationale. Sans ce dialogue, le cercle vicieux des violences et des souffrances prospèrera. Si nous n’agissons pas, nous ne pourrons empêcher ce cycle continu de combats meurtriers de se perpétuer.
La seule solution, que soutiennent pleinement le Parlement européen et le Parti socialiste, est celle de la coexistence de deux États, sur la base des frontières de 1967. Ce qui impliquerait la levée du blocus de la bande de Gaza et le retrait des territoires palestiniens occupés.
Les appels à la paix en Israël et en Palestine ne supposent pas d’exporter le conflit en France. La manifestation pacifique qui s’est déroulée hier à Paris sans débordements va dans le sens de l’apaisement, et je salue cette évolution positive.
Un État d’Israël sûr ne pourra exister sans un État palestinien viable et indépendant. Après des décennies de guerres et de violences meurtrières, agissons pour une trêve durable entre israéliens et palestiniens et ouvrons un nouveau chapitre de Paix.