Jeudi 20 novembre dernier l’ensemble des parlementaires qui travaillent sur le Grand Paris se sont rassemblés à l’occasion de la 2ème conférence parlementaire sur le Grand Paris à la Maison de la Chimie pour dresser un état des lieux sur les différentes avancées de la future métropole.
Aujourd’hui, le projet est sur les rails grâce à l’engagement de l’Etat et de tous les acteurs. Les opérations de reprise foncière sont en cours ou bien engagées, les nouvelles gares sont actées, la conception des architectes sur les futures gares sont validées ou en cours de finition et la réorganisation des quartiers est engagée.
J’aimerais rappeler que les trois objectifs principaux sont d’offrir une meilleure qualité de vie aux franciliens, d’améliorer la compétitivité et d’ouvrir les territoires. Ce dernier point est particulièrement important car il s’agit en réalité de résoudre les problèmes d’irrégularités territoriales qui ont trop souvent enclavé les populations les plus éloignées de la capitale. La future métropole doit participer à la réduction des inégalités sociales et territoriales, c’est pour cela qu’il faut continuer le travail de mise en commun bien engagé par les nombreux acteurs.
Ce travail partagé s’inscrit d’une part dans un partenariat constant entre les trois instances de gouvernance de la Société du Grand Paris (SGP) : le comité stratégique, une instance de concertation et de débat qui est force de proposition auprès du Conseil de surveillance ; le Conseil de surveillance, en charge des grandes orientations stratégiques et le directoire, en charge des opérations. Il s’inscrit d’autre part dans un partenariat entre les collectivités territoriales et enfin grâce aux débats publics qui ont permis de prendre en compte les attentes et les besoins des Franciliens.
Mettre un point d’honneur à l’innovation
Un des nombreux objectifs du projet est de construire une métropole durable et attractive. Concernant les transports, les acteurs ont la volonté de prendre en compte l’évolution des nouvelles technologies, c’est pourquoi la SGP avec le STIF a pour mission de réaliser le métro le plus innovant. Les matériels roulants aussi ont été totalement repensés, l’attention est portée sur le confort des passagers (plus de lumière, plus de moyens d’information, plus de propreté,…) mais aussi sur la maintenance. Il faut privilégier la maintenance préventive qui permet de réduire les coûts de réparation et évite les problèmes récurrents. Philippe Yvin, Président de la Société du Grand Paris a rappelé que l’innovation a été établie dès la construction du futur réseau de transport. Pendant les travaux par exemple, une vigilance toute particulière est demandée sur le traitement des déblais ou la pollution sonore.
Favoriser l’interconnexion et l’intermodalité
Pour désenclaver la grande couronne et faciliter le maillage banlieue-banlieue, le STIF (Syndicat des Transports d’Ile-de-France) a su prendre en compte les nouveaux modes de déplacement des français.
Dans ce contexte l’importance est donnée aux gares en correspondance. Il faut traiter les correspondances avec les autres modes de transports (bus, vélo, taxis,…) et cela passe par exemple par la multiplication des lignes bus, des bornes d’autopartage, ou encore des déposes minute. Par ailleurs et dans la lignée de la restructuration du réseau de bus (exemple avec BUS 2025, un projet lancé par la RATP) une attention toute particulière est portée sur les questions de l’écomobilité.
Quelques éléments sur l’état d’avancement du projet
-Aujourd’hui : signature de l’ensemble du projet ingénierie de la ligne 16
-Ligne 16 et 17 : les débats publics sont en court
-2ème trimestre 2015 : début des premiers travaux visibles sur la ligne 15 Sud
-Fin 2015 : validation du plan d’investissement
-1er trimestre 2016 : fin des consultations publiques
Le projet se déploie et avance à grand pas, lundi 24 novembre dernier le conseil de surveillance de la SGP a adopté à l’unanimité son budget pour l’année 2015, il s’agit d’un montant total de 817 millions d’euros. Un budget en augmentation de 512 millions d’euros par rapport à l’année 2014.
Je pense que le projet du Grand Paris c’est l’expression d’une étape qui a été franchie par l’ensemble de l’Ile-de-France et en tant que conseillère régionale je m’attache à suivre ces questions de près.