- S’il est primordial que l’Union européenne s’attache à promouvoir les droits de l’homme dans le monde, elle ne peut pas dans le même temps fermer les yeux sur la situation des droits fondamentaux au sein de ses frontières.
Ces droits et libertés que tous les États membres sont tenus de protéger et de respecter afin de garantir l’effectivité de la démocratie et la primauté du droit. Je me félicite de l’adoption de ce rapport qui présente une analyse juste et complète des principaux problèmes pour les droits fondamentaux dans l’Union, en plaidant pour des solutions ambitieuses et efficaces afin d’y remédier. Il est dommageable que le Parlement, du fait de la droite conservatrice, n’ait pu faire front uni sur cette question si essentielle.
Pour éviter une Europe des droits à plusieurs vitesses, il est indispensable de se doter d’un mécanisme européen contraignant de suivi du respect des droits fondamentaux, tout en facilitant la mise en œuvre de sanctions en cas d’abus. Que cela touche la liberté des médias, la non-discrimination ou les droits des migrants, les institutions européennes et les États membres doivent assumer leur part de responsabilité pour améliorer les droits de tous les citoyens et résidents de l’Union.