Devant la Commission des transports, la Commissaire européenne aux Transports a fait le point sur les positions des Ministres européens des Transports et de la Commission européenne en matière de sûreté des transports terrestres, suite bien sûr à la tentative manquée d’attentat dans la Thalys le 21 août. Les pistes sont nombreuses, mais il est essentiel de garder la tête froide pour rechercher les solutions les plus efficaces possibles, sans pour autant mettre en péril la liberté de circulation en Europe, élément central de la construction européenne, ni remettre en cause la préservation des données personnelles.
Les pistes sont nombreuses et méritent d’être plus amplement discutées : formation du personnel navigant, coordinations des forces de police des pays traversés par les trains, étiqueter les bagages, impliquer l’Agence Ferroviaire Européenne… Je suis intervenue pour insister sur la nécessité d’harmoniser les futures mesures de sûreté, quelles qu’elles soient, et sur le besoin d’impliquer au maximum le Parlement européen sur ces sujets, car il est prêt et volontaire pour y travailler. La question doit aussi être posée de savoir comment intégrer aux dispositifs globaux de sûreté les agents venus du privé, ce qui promet également d’être complexe et délicat. Il va sans dire que les travaux de la Commission des Transports ne font que commencer, dans cette matière qui implique tous les acteurs du ferroviaire.