La commission des Transports a voté ce mardi 13 octobre son avis sur la situation en Méditerranée et la nécessité d’une approche globale de l’Union européenne en matière de migrations, par 34 voix pour et 9 voix contre. Ce texte aborde la situation particulière des navires marchands en Méditerranée. Je me félicite que tous mes amendements aient été pris en compte dans les amendements de compromis qui ont été adoptés.

Sauver une personne en détresse en mer est une obligation internationale et un devoir éthique. Aujourd’hui, les navires marchands participent ainsi régulièrement à des opérations de sauvetage pour secourir des milliers de migrants et de demandeurs d’asile en mer Méditerranée. Toutefois, ils ne sont pas suffisamment préparés pour faire face à des opérations d’une telle ampleur. Une situation qui n’est pas soutenable sur le long terme.

Tel est le message principal de cet avis, qui reconnaît les efforts considérables des armateurs pour sauver des vies en mer au quotidien. À travers ce texte, les eurodéputés rappellent l’Union européenne et les États membres à leurs responsabilités face à cette crise des réfugiés. Il n’est plus possible de se reposer autant sur les navires marchands pour effectuer des opérations de sauvetage d’une telle envergure.

La seule solution sur le long terme est la mise en place d’une opération européenne permanente de recherche et sauvetage en mer, avec la participation de tous les États membres. La solidarité ne peut se réduire à des mots vides de sens; il est temps de la traduire en actions concrètes.