Après plusieurs mois de négociation entre les différents groupes politique, le 10 novembre la Commission des transports et du tourisme a adopté le rapport sur la mobilité urbaine. Le travail qui a été effectué pour arriver à 39 compromis a permis d’aboutir à un texte qui envoie un message clair à la Commission et aux États membres pour valoriser les politiques publiques en faveur d’une mobilité urbaine durable.
Dans un contexte d’urbanisation croissante, la mobilité urbaine est au cœur de la politique européenne des transports et des politiques de lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air. En ce sens, l’UE doit et peut faire d’avantage pour soutenir le développement d’une mobilité durable, que ce soit à travers des fonds européens, du Plan Juncker, de la recherche et du développement, de l’adoption d’initiatives législatives ou encore à travers l’échange de bonne pratique et l’appui aux administrations locales.
Cependant, je regrette que l’opposition de droite ait bloqué l’adoption de plusieurs amendements que j’avais cosignés notamment pour mieux prendre en compte les besoins de financements des transports publics et la dimension sociale des transports en commun en matière de lutte contre la pauvreté et de cohésion territoriale. Ce rapport a notamment permis de révéler l’opposition des députés de droite à une sortie progressive des subventions au diesel et une action législative européenne pour inciter les États membres et les villes à mettre en place une tarification de l’infrastructure routière basée sur le principe du pollueur-payeur.
Le rapport doit maintenant être voté en séance plénière de décembre et nous devrons être vigilants à ce que la droite européenne ne cherche pas à affaiblir le texte voté en commission.