Voici la déclaration écrite que j’ai adressé dans ce débat organisé mercredi 25 novembre en séance plénière à Strasbourg.
Les attentats qui ont frappé la France ont réveillé la conscience de l’Europe et du monde. Pourtant, Daech mène la guerre au Moyen-Orient et perpétue des actes terroristes dans de nombreux pays depuis plusieurs années. Hier encore, c’est la Tunisie qui a été touchée. Il est temps que l’Union européenne passe des paroles aux actes, et s’organise enfin et vite pour combattre le terrorisme. Il s’agit de protéger ses peuples et de préserver ses valeurs. Nous devons aboutir à la mise en place d’un PNR européen avant la fin de l’année. Les services de police et de renseignement des États membres doivent mieux coopérer et la lutte contre le trafic d’armes être considérablement renforcée. Davantage de financements sont également nécessaires afin de prévenir la radicalisation et ainsi lutter contre le terrorisme à la racine. Au-delà des attaques militaires menées notamment par la France, l’Union et les États-membres ont la responsabilité de participer à démanteler les filières financières qui entretiennent Daech, l’argent étant bien le nerf de la guerre. Tous les États de l’Union européenne doivent se sentir concernés. Daech ne vise pas une nationalité. Il frappe le monde libre et ses valeurs, nos libertés, notre modèle de vie, la paix.