Mardi 4 juillet, j’ai reçu un groupe de militants d’Aulnay-Sous-Bois. Ce fut l’occasion pour eux d’approfondir leurs connaissances des institutions européennes. Les militants ont pu visiter le Parlement européen et assister à une séance plénière qui portait sur le programme de la Commission européenne pour 2018. Ensuite, nous avons eu un échange constructif sur le fonctionnement des institutions et sur le travail parlementaire que je mène dans le cadre de mon mandat.
Les militants étaient curieux de savoir comment s’organise le travail parlementaire que je mène et l’organisation des semaines à Bruxelles, Strasbourg et en circonscription. Mon temps se divise entre les réunions de groupe, les échanges avec mes collègues de la Délégation socialiste française, la préparation des commissions, la rédaction et le travail d’amendements, les rendez-vous de travail avec de nombreux acteurs…Un ensemble de tâches qui se concrétise très souvent lors de la plénière de Strasbourg. La session est l’occasion de voter les textes sur lesquelles le Parlement a travaillé et qui devront ensuite être appliqués dans l’ensemble des Etats-Membres. Le matin même, par exemple, nous avions voté un rapport pour lutter contre l’évasion fiscale des grandes entreprises multinationales. Cette discussion a été l’occasion de rappeler que les directives européennes, pour entrer en vigueur, doivent être transposer par les Etats-membres dans leur législation nationale, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas, et la Commission doit jouer son rôle de vigile à l’égard des Etats réfractaires.
Nous avons également beaucoup échangé sur la Présidence du Parlement européen. Depuis l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, le processus d’élection du Président est beaucoup plus démocratique. Lors des élections européennes, en fonction des résultats obtenus par les différents partis politiques, le groupe arrivé en tête dès lors qu’il parvient à présenter une alliance majoritaire a de grandes chances de voir son leader élu.
Les enjeux sociaux ont été largement abordés lors de nos échanges, j’ai redit l’importance d’avancer sur l’harmonisation à l’échelle européenne afin d’améliorer la situation dans chaque Etats-Membres ; j’ai pris comme exemple la situation des travailleurs détachés. Il a aussi été question de la défense des droits fondamentaux, comme le droit à l’avortement et la lutte contre les violences faites aux femmes en lien avec la Convention d’Istanbul, un texte pour lequel je suis rapporteure pour mon groupe.
Pour finir, je leur ai fait part de mes motivations en tant que militante : la lutte contre le racisme et toutes les discriminations, la défense des droits des femmes, mon attachement à défendre les droits fondamentaux et l’harmonisation des droits de tous les travailleurs européens…autant de sujets qui ont forgé mon engagement au parti socialiste et que je défends quotidiennement dans le travail que je mène au Parlement européen.