Mardi 18 septembre, j’ai reçu au Parlement européen, réuni en session plénière à Strasbourg, un groupe d’élèves du lycée Edmond Rostand de Saint-Ouen-l’Aumône. En venant visiter le Parlement européen, ils ont souhaité approfondir leurs connaissances des institutions européennes. Ils ont eu l’occasion de visiter le Parlementarium (musée du Parlement européen) et ils ont assisté à un débat en plénière sur la commission spéciale sur le terrorisme. Enfin, j’ai eu le plaisir de les rencontrer autour d’un échange ou je me suis prêtée au jeu des questions/réponses.
Les discussions ont largement tourné autour de la mobilisation des gilets jaunes. Une situation importante en France, largement abordée au Parlement européen. Face à l’urgence de la situation, il faut agir sur les questions sociales, accompagner les citoyens dans la transition écologique et aider les particuliers à s’y inscrire. La hausse des taxes imposée par le gouvernement Philippe n’est pas une solution ; par exemple pour les personnes qui sont obligées de prendre leur véhicule personnel chaque jour pour aller travailler. Il faut répondre intelligemment à ces nouveaux défis, en France et en Europe. C’est pourquoi au sein du Parlement européen nous prenons nos responsabilités à travers les mesures que nous mettons en place, l’arrêt du diesel partout en Europe en est une belle démonstration ; et ses directives doivent appliquées dans tous les Etats-membres.
Sur cette actualité française, j’ai rappelé qu’il fallait faire la distinction entre les revendications sociales que je comprends et les mouvements de violence que je condamne. Nous vivons dans un Etat de droit, chacun doit respecter la loi, les manifestants et ceux qui les protègent. Dans le contexte actuel et la crise sociale que vit la France, il faut rester vigilent à ce que l’on entend, notamment à travers les médias et les réseaux sociaux. Il y a beaucoup de fake news qui peuvent laisser penser que les évènements sur le terrain ne sont pas ce qu’ils sont dans la réalité.
Cette rencontre fut aussi l’occasion d’aborder la question de l’éducation, une compétence qui n’est malheureusement pas suffisamment entre les mains de l’Union européenne et qui relève des Etats. Avec la transition écologique, il faut accompagner la transition des métiers et le partage des savoirs ; c’est pourquoi au sein du groupe des sociaux-démocrates nous faisons des propositions concrètes pour développer la chaîne allant de la formation initiale, de l’apprentissage, à la reconversion professionnelle pour préciser les .nouveaux horizons permettant de répondre à ce défi.