C’est avec grand intérêt que j’ai participé à un séminaire organisé par le bureau du Parlement européen en France auprès de 15 journalistes de Radio France. Ce séminaire a été l’occasion d’une rencontre informelle avec des journalistes sur mon mandat, mon bilan et l’action de l’Union européenne pour la protection de l’environnement.
Les députés européens jouent un rôle crucial dans l’élaboration des politiques pour l’environnement et pour contrer le changement climatique. À voir l’inaction des états membres en la matière, heureusement que le Parlement européen s’engage pour la santé de ses citoyens et la survie de notre planète. Nous légiférons sur bien des domaines, tels que l’interdiction des objets en plastique comme les pailles ou les gobelets, sur l’interdiction de la pêche électrique, sur les perturbateurs endocriniens ou encore la production d’électricité. En tant que membre de la commission des transports et cheffe de file de ma famille politique sur la commission d’enquête sur le scandale du Dieselgate, j’ai développé d’avantage l’action du Parlement pour limiter les émissions de CO2 des camions ou des véhicules neufs et le poids des lobbys dans la construction automobile, qui ont un accès direct aux commissaires européens. Je regrette d’ailleurs vivement que le commissaire européen à l’industrie a toujours l’avantage sur l’environnement.
Ce séminaire est une excellente initiative pour décrypter avec les journalistes les politiques examinées et votées par le Parlement européen et rappeler que l’Union européenne agit concrètement dans leur vie quotidienne et qu’elle œuvre, petit à petit et grâce à son Parlement, pour un avenir meilleur.