Merci Monsieur le Président
Enfin l’Union Européenne établit des obligations de réduction de CO2 pour les poids lourds !
Responsable pour les socialistes et démocrates en commission des transports, j’avais défendu des objectifs bien plus ambitieux.
Mais les États membres, notamment l’Allemagne influencée par leur industrie, ont revu à la baisse ces seuils. Je regrette le manque d’ambition du Conseil alors que les émissions de CO2 n’ont cessé d’augmenter ces dernières années dans le secteur des transports routiers.
En revanche, la révision prévue en 2022, que j’avais appelé de mes vœux, sera un rendez-vous essentiel pour affiner la législation, si possible faire qu’elle couvre plus de types de véhicules, et aussi pour revoir nos objectifs à la hausse.
Malgré le manque de volonté politique des États, je me félicite de cette première étape, nous allons enfin disposer d’une trajectoire contraignante.
Ce règlement est un pas en avant pour lutter contre le fléau de la pollution de l’air et pour respecter nos objectifs climatiques, en particulier l’accord de Paris qui vise à endiguer, ou du moins limiter, le réchauffement climatique.
Il en va de notre responsabilité envers les générations futures.
L’Europe agit concrètement contre la pollution. Je suis fière que mon dernier discours en plénière puisse souligner cette avancée. »
J’ai voté pour cet accord établissant des obligations de réduction d’émissions de CO2 pour poids lourds. En 2025, les nouveaux camions devront émettre 15% de moins de CO2 par rapport aux niveaux de 2019, puis 30% en 2030. Les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté dans le secteur des transports et le transport de marchandises doit être mieux régulé par l’UE pour respecter nos engagements climatiques. En tant que rapporteure fictive en commission TRAN, j’ai agi pour que cette législation soit ambitieuse. Bien que le Conseil ait revu à la baisse les objectifs du Parlement, nous avons réussi à instaurer une clause de révision pour 2022, qui sera l’occasion de réévaluer les objectifs de 2030 et fixer de nouveaux seuils pour 2040. Tous les secteurs industriels doivent agir pour limier leur impact sur l’environnement.