Soutien aux salariés des Fonderies du Poitou!

Mercredi 6 mars, j’ai interpellé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire et le Directeur général de Renault concernant la situation préoccupante des Fonderies Fonte et Alu du Poitou à Ingrandes sur Vienne. L’avenir de cette entreprise et de ses 750 salariés est gravement menacé étant désormais en situation de redressement.

Voici la réponse que Renault vient de m’adresser

Lettre Mme Revault dAllonnes Bonnefoy_03.2019 - copie

Aujourd’hui, trois sociétés se sont présentées comme repreneurs possibles : Liberty House, Sekco et Schrüfer. Les candidats ont déposé leurs conditions pour reprendre les fonderies et notamment celles relative au plan social de l’entreprise. Un salarié sur trois pourrait perdre son emploi. Ce ne sont pas simplement les employés et leurs familles qui vont en pâtir, mais toute l’économie du département de la Vienne. Ces deux fonderies historiques se sont implantées dans le territoire en 1981, elles ont offert des emplois à des milliers de personnes depuis. Elles font partie de la vie quotidienne de la communauté de ce département.

Nous sommes engagés dans une transition écologique et industrielle qui nous oblige à revoir nos modes de production mais nous avons aussi, à l’image de ceux que font déjà nos voisins européens et notamment allemands l’obligation d’anticiper et d’accompagner cette transition au sein de notre tissu économique.

J’ai demandé au Ministre de  connaître les pistes sur lesquelles il s’engageait pour accompagner cette industrie et lui permettre une réorientation de ses activités compatible avec les nécessaires évolutions technologiques de notre secteur automobile.

20190306 lettre – Bruno Le Maire

Concernant Renault,  ce groupe est le plus grand client de ces deux fonderies. 60% des commandes de la Fonderie du Poitou viennent de Renault, tout comme 90% de celles de la Fonderie Aluminium. Une importante baisse des commandes de la part de Renault a paralysé l’activité industrielle des fonderies. Aussi j’ai demandé à Thierry Bolloré qu’il s’engage sur de nouvelles commandes afin d’accompagner les Fonderies du Poitou et permettre un retour à son activité économique, en compatibilité avec la nécessaire transition écologique et industrielle du secteur automobile.

20190306 lettre -Thierry Bolloré

Le Parlement européen adopte deux programmes importants pour lutter contre le chômage et la pauvreté en Europe

Aujourd’hui nous avons adopté les proposition du Parlement européen sur le prochain Fonds Social européen (FSE) et le futur Fonds pour la transition.

Ces deux programmes européens sont fondamentaux pour lutter contre le chômage et la pauvreté et pour financer des plans de formation et de reconversion pour protéger les salariés européens des plans sociaux. Je me félicite que la proposition des socialistes et démocrates d’établir une garantie enfant pour éradiquer le fléau de la pauvreté des enfants ait été adoptée dans le FSE. Mettre fin à la pauvreté des enfants c’est s’attaquer à la racine du cercle vicieux de la pauvreté qui frappe trop d’enfants en Europe. Nous avons aussi voté pour élargir le champ d’intervention du Fonds pour la  transition qui devra non seulement  traiter les effets négatifs de la mondialisation mais aussi de la numérisation et de l’automatisation sur l’emploi. C’est un pas en avant pour mieux prendre en compte les nouveaux défis auxquels l’Union européen doit faire face pour protéger les citoyens et l’emploi en Europe.

Voici mes explications de vote

Sur le Fonds Social Européen +

J’ai voté pour la proposition du Parlement européen sur le nouveau Fonds Social Européen pour la période 2021-2027. J’ai voté pour ce texte car le Parlement propose d’augmenter considérablement les ressources de ce fonds à 106 milliard, soit une augmentation de 19 % par rapport à la proposition de la Commission. Le Fonds Social Européen joue un rôle fondamental dans la lutte contre le chômage, le retour à l’emploi, la formation des jeunes ou encore la lutte contre la pauvreté. Avec la garantie jeunesse c’est plus de 10 millions de jeunes européens qui ont bénéficié de formations pour trouver un travail. Il faut que l’Europe continue de financer ces actions. Et je me aussi félicite de l’adoption de la proposition des socialistes et démocrates de mettre en place une « garantie enfant » pour éradiquer le fléau de la pauvreté des enfants. Mettre fin à la pauvreté des enfants c’est s’attaquer à la racine du cercle vicieux de la pauvreté qui frappe trop d’enfants en Europe.

 

Sur le Fonds global d’ajustement à la mondialisation

 

J’ai voté pour le futur Fonds global d’ajustement à la mondialisation, rebaptisé Fonds pour la transition. J’ai voté pour ce fonds car il permet de lutter contre les conséquences de la mondialisation en finançant des plans de formation et de reconversion des salariés européens victimes de plans sociaux. J’ai voté pour la proposition du Parlement européen qui élargit le champ d’intervention de ce fonds pour traiter aussi des effets négatifs de la numérisation et de l’automatisation sur l’emploi. C’est un pas en avant pour mieux prendre en compte les nouveaux défis auxquels l’Union européen doit faire face pour protéger les citoyens et l’emploi en Europe. J’ai aussi voté en faveur de la proposition visant à faciliter l’accès de ce fonds aux PME en abaissant à 200 le nombre de licenciements au-dessus duquel une demande auprès du fonds est recevable.