Samedi 19 janvier j’ai présenté, comme chaque année, mes vœux européens pour la nouvelle année. J’ai eu le plaisir d’accueillir dans ma permanence parlementaire villejuifoise des élus et des militants et des citoyens engagés de toute l’Ile-de-France, et de nombreux acteurs avec qui j’entretiens un lien privilégié dans le cadre du travail que je mène au Parlement européen. Paulo Pisco, Député des Portugais de l’étranger m’a également fait l’amitié d’être présent.
L’année écoulée a été une année extrêmement dense. Les discours de haine, de peur et de rejet de l’Europe n’ont cessé de se développer. Le Royaume-Uni est de plus en plus empêtré dans son Brexit. La situation sociale s’est profondément dégradée dans ce pays et cela doit nous rappeler l’importance et le devoir d’aller voter car on le sait s’il n’y avait pas eu une telle abstention chez les jeunes britanniques lors du referendum du 23 juin 2016, nous n’en serions pas là. 2019 peut être une année terrible si on ne fait rien pour contrer cette progression des mouvements d’extrême droite, les prochaines élections européennes pourraient être le reflet de ce qu’il se passe dans chaque pays et dresser une vision négative de l’Europe.
Mais je reste optimiste et je veux croire à une autre issue je nous appelle à nous battre pour les valeurs auxquelles nous croyons de solidarité, de générosité et d’hospitalité.
Il est urgent de se concentrer sur les questions climatiques et sociales ; mais aussi sur l’harmonisation fiscale et l’instauration d’impôts justes à une échelle pertinente, je pense aux GAFA qui font des profits énormes en Europe. Le mouvement des Gilets jaunes en France nous rappelle l’urgence à affronter et à répondre à ces enjeux. Malheureusement le chef de l’Etat et le gouvernement répondent à tort par un grand débat … national alors que ces défis doivent être traités à l’échelle européenne.
Nous devons également continuer à mener le combat pour le respect des droits fondamentaux ; à l’instar des combats menés par les membres du groupe des sociaux-démocrates au Parlement européen. Enfin, nous devons avancer pour avoir enfin du Europe digne d’accueillir les femmes et les hommes qui nous demandent l’asile.
Sur toutes ces problématiques, nous travaillons et nous nous battons avec d’autres forces de gauches et écologiques au Parlement européen. C’est pourquoi, j’ai appelé une nouvelle fois au rassemblement pour mener ensemble la campagne des élections européenne du 26 mai. Un émiettement de la gauche française pourrait conduire à une disparition de notre représentation au Parlement européen, ce n’est pas ainsi que nous pourrons changer les choses. J’en appelle à la responsabilité de tous. C’est ma feuille de route et je reste mobilisée et déterminée pour défendre les valeurs de la gauche et redonner de l’espoir aux citoyens.