Mardi 11 septembre, j’ai reçu au Parlement européen, réuni en session plénière à Strasbourg, un groupe d’élèves du collège Voltaire de Sarcelles. En venant visiter le Parlement européen, ils ont souhaité découvrir cette institution européenne. Ils ont pu visiter le Parlementarium (musée du Parlement européen) et ils ont assisté à un débat en plénière sur la situation en Hongrie ; un débat très attendu par les parlementaires européens qui ont demandé que des sanctions soient prises contre la politique du Premier ministre Viktor Orban, notamment sur la privation des droits fondamentaux au sein du pays. Enfin, j’ai eu le plaisir de les rencontrer autour d’un échange ou je me suis prêtée au jeu des questions/réponses.
En introduction, j’ai rappelé qu’en tant que députée européenne je travaille beaucoup pour changer les choses et pour rendre la société meilleure aux générations futures. Alors même si à l’échelle européenne ont doit se doter d’une certaine patience pour voir le travail aboutir, il faut toujours avancer avec détermination, patience et en ayant de vraies convictions ; car la politique européenne s’inscrit dans un temps long. Mais je suis profondément convaincue que c’est à l’échelle européenne que nous pouvons changer les choses ; et avec le vote des citoyens européens.
Ensuite, j’ai expliqué aux élèves que le mandat de députée européenne est passionnant et en m’engageant au parti socialiste j’ai fait le choix d’améliorer la société. Tous les citoyens qui ont aussi cette ambition peuvent briguer un mandat électif et je les ai encouragés à s’engager pour défendre leurs idées et leurs valeurs. Pour ma part, c’est au sein de mon parti que j’ai trouvé une famille politique qui répond aux attentes des personnes qui sont dans le besoin.
Par ailleurs, j’ai rappelé que le Parlement européen de Strasbourg est le lieu où les députés européens votent les lois lors des sessions plénières ; ce jour-là nous avons par exemple voté une loi contre le harcèlement moral et sexuel au travail. A Bruxelles, on prépare les textes de loi dans les commissions parlementaires et on mène des réunions de groupe politique.
J’ai également redit à ces élèves attentifs, que l’histoire de la construction européenne est le fruit d’une longue bataille contre l’obscurantisme de la seconde guerre et s’engager pour l’Europe c’est aussi mener un devoir de mémoire contre la haine en Europe. En ce sens, je travaille quotidiennement à dénoncer cette haine. Il faut en finir avec la stigmatisation des migrants, les violences faites aux femmes, la restriction des libertés, le racisme, les discriminations ; mais nous devons mener cette bataille main dans la main, avec tous les pays de l’Europe.
Enfin, beaucoup de questions m’ont été posées sur divers sujets, et notamment sur la paix dans le monde. J’ai répondu à ce sujet que l’ONU est censée préserver la paix mais il faut aussi faire en sorte que les Etats respectent les accords signés et les droits fondamentaux. C’est aussi pour cela que l’Europe doit se renforcer politiquement, pour faire face aux grandes puissances qui ne respectent pas le droit international, comme les gouvernements de D.Trump et V.Poutine.