- La pêche électrique est une technique dangereuse pour la ressource marine. Chaque impulsion électrique détruit des écosystèmes entiers. C’est pourquoi son interdiction totale et immédiate était si urgente. Ce n’était pourtant pas l’idée initiale de la Commission européenne qui a proposé de la généraliser à tous les États membres ! Grâce à la mobilisation du Parlement européen, les plans de la Commission ont échoué et c’est bien son interdiction dès 2021 qui a aujourd’hui était mise aux votes. J’ai voté en faveur de cette interdiction, même si je regrette le calendrier trop tardif.
océans
L’industrie du plastique doit financer un plan Marshall pour les océans
L’Union européenne deviendra en 2021 le premier continent à interdire les plastiques à usage unique. Je milite pour des mesures radicales pour sauver notre environnement et le futur de nos enfants mais cette nouvelle Directive européenne est une première étape réjouissante.
L’actualité de la session le démontre : l’action européenne s’inscrit bien souvent dans le temps long, qu’il s’agisse du Brexit, de la défense du droit d’auteur ou encore de la réglementation du travail dans les transports routiers. A contrario, l’adoption aujourd’hui d’une directive sur les plastiques à usage unique témoigne aussi qu’il est possible de légiférer rapidement, avec un résultat ambitieux !
Éric Andrieu et Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy se réjouissent « que cette directive, adoptée rapidement, s’applique dès 2021. Ainsi, 10 objets en plastiques – parmi lesquels les assiettes, les couverts ou les cotons-tiges – qui représentent 70% de la pollution marine, et polluent durablement notre planète et nuisent à la chaine alimentaire, seront interdits ».
A cette liste nous avons ajouté les sacs en plastique très légers, les produits contenant des plastiques oxo-dégradables et les emballages de fast-food en polystyrène expansé. Des mesures de sensibilisation et préventions sont aussi prévues.
La directive fixe également un objectif de collecte de 90% pour les bouteilles en plastique d’ici 2029 et un objectif de 25% de contenu recyclé dans les bouteilles en plastique d’ici 2025, puis de 30% d’ici 2030.
En outre, elle renforce le principe du pollueur-payeur, en particulier pour le tabac, en introduisant une responsabilité élargie des producteurs (REP). Un régime de REP est prévu pour les engins de pêche afin de garantir que les fabricants, et non les pêcheurs, supportent les coûts de la collecte des filets perdus en mer.
« Mettre un terme à cette pollution était indispensable, mais nous devons aller plus loin : il s’agit de nettoyer les océans des pollutions passées. C’est un grand chantier que nous proposerons pour la prochaine législature ! » estiment Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy et Éric Andrieu.
Enfin, lors du débat en plénière, Éric Andrieu a souligné : « Nous devons être cohérents avec nous-mêmes ! Nous votons aujourd’hui un texte alertant sur l’incidence des produits plastiques sur l’environnement. Et, dans le même temps, nous utilisons encore, au sein même de ce Parlement, des pailles et des bouteilles en plastique ! Nous devons donner l’exemple ! ».
Mon explication de vote :
- J’ai voté pour cet accord de trilogue qui permettra de réduire la quantité de déchets plastiques qui finissent dans nos mers et océans. Les plastiques à usage unique, comme les pailles ou les gobelets, sont difficilement recyclables et forment une source de pollution qui met en danger l’équilibre des écosystèmes marins. La masse de plastique entassée dans nos océans correspond à un continent supplémentaire! Or c’est aussi un enjeu pour la santé humaine, car les micro-plastiques pénètrent facilement dans la chaîne alimentaire. Avec ce rapport, nous interdisons l’usage de plusieurs de ces plastiques d’ici 2021. Nous engageons aussi la responsabilité des entreprises polluantes, comme celle du tabac qui devra prendre en charge les coûts de la collecte des mégots.
En finir avec le déversement des déchets en mer !
L’Union Européenne dit non au déversement de déchets et résidus en mer. Le Parlement valide un accord avec le Conseil qui incitera les navires à ramener tous leurs déchets aux ports pour qu’ils soient correctement traités et recyclés. C’est une victoire de plus, qui complète la directive qui interdit plusieurs produits en plastiques. Nos océans sont des habitats naturels qui faut préserver de la pollution, qu’elle vienne de la terre ou des navires.
Mon explication de vote :
J’ai voté pour ce rapport qui incite tous les navires à ramener au port les déchets qu’ils génèrent en mer. Cet accord entre le Parlement et le Conseil a pour objectif de faire diminuer les décharges de déchets, notamment en matière plastique, qui se produisent en mer et qui polluent les océans. Le cadre précédent n’incitait pas suffisamment les navires à déposer les déchets dans des installations de réception portuaires et les contrôles n’étaient pas assez effectifs. Afin de corriger ces limites, l’UE prévoit une redevance 100% indirecte que les navires devront payer automatiquement à chaque décharge au port, ce qui permet de livrer toutes les ordures à bord.
Pêche électrique : il faut débrancher les États !
Communiqué de la Délégation socialiste française
Les discussions entre le Conseil et le Parlement européen sur la pêche électrique se sont achevées hier soir. La pêche électrique ne sera interdite en Europe qu’en 2021. L’avancée est majeure même si elle est insuffisante.
Les eurodéputés socialistes et radicaux dénoncent avec force l’attitude du Conseil, qui a tout fait pour repousser au plus tard possible l’interdiction définitive de cette pratique dangereuse pour notre environnement. Pour rappel, nous proposions l’interdiction de cette pratique dès le 31 juillet 2019.
Pour Éric Andrieu, « il y a urgence sociale et écologique : cette méthode de pêche est destructrice pour nos écosystèmes ! Nous sommes dans une course contre la montre pour protéger notre environnement, et cette pratique va encore occasionner de nombreux dégâts irréparables d’ici son interdiction définitive ».
Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy, Présidente de la délégation socialiste française, ajoute : « sur l’autre dossier, celui des licences illégales, la décision est là aussi trop faible : sur les 70 dérogations illégales octroyées aux chalutiers néerlandais pour pratiquer la pêche électrique dans la partie méridionale de la Mer du Nord, seules 42 ne vont pas être renouvelées cette année. C’est une honte ! ».
« Cette technique est dangereuse pour la ressource, notamment les juvéniles et les écosystèmes. C’est pourquoi son interdiction totale était urgente. La décision d’hier soir reflète un mépris des citoyens, des ONG et des eurodéputés » ajoutent les deux eurodéputés, « même si grâce au Parlement européen, interdiction il y aura. Cela reste une victoire que nous soutiendrons lors du vote en plénière, et nous remercions toutes les ONG et les citoyens qui se sont mobilisés pour que l’interdiction de cette pratique aboutisse ».
« Cela démontre que pour changer l’Europe il y a non seulement les élections européennes, mais également les 28 élections dans les États membres, qui dans le cas présent n’ont pas été à la hauteur » concluent Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy et Éric Andrieu.
Pêche électrique : il est temps de couper le courant !
Communiqué de la Délégation socialiste française
Ce mercredi 13 février se tiendra le trilogue qui décidera de l’avenir de la pêche électrique. Les eurodéputés socialistes et radicaux s’opposent avec force à la volonté du Conseil de reporter l’interdiction de cette pratique scandaleuse au 1er janvier 2022. Ils dénoncent le manque de respect du Parlement européen, qui a voté le 16 janvier 2018 en faveur de l’interdiction de cette pratique.
La délégation socialiste française au Parlement européen exige l’interdiction de cette pratique dès le 31 juillet 2019.
Pour Eric Andrieu, « il y a urgence sociale et écologique ! Les 28 doivent arrêter de tergiverser et prendre leurs responsabilités. Pour rappel, depuis 1 an, nous demandons l’interdiction dans toute l’Europe de cette méthode de pêche destructrice pour nos écosystèmes ! ».
Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy, Présidente de la délégation socialiste française, ajoute : « cette technique est dangereuse pour la ressource, notamment les juvéniles et les écosystèmes. C’est pourquoi son interdiction totale est indispensable. Les États doivent cesser de mépriser les citoyens, les ONG et les eurodéputés. Défendre des pratiques dangereuses dont personne ne veut est non seulement un risque pour les poissons et l’environnement, mais aussi pour la démocratie ».
« Faut-il rappeler que cette pratique est totalement interdite en Chine, au Brésil et encore aux États-Unis ? Même Donald Trump, qui n’est pas connu pour être un défenseur de la planète, n’a pas eu l’idée de revenir sur cette interdiction. Cette technique de pêche doit donc être définitivement bannie des eaux européennes comme elle l’est ailleurs, dès mercredi prochain » concluent Eric Andrieu et Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy.
Adieu gobelets, pailles et touillettes en plastique !
Communiqué de la Délégation socialiste française
Avant la saison des fêtes, c’est la saison des trilogues à Bruxelles, ces réunions où le Parlement européen, le Conseil et la Commission européenne négocient, parfois dans la douleur, des accords politiques sur la législation européenne.
Après de longues négociations avec le Conseil, un accord a été conclu tôt ce matin sur la législation visant à interdire les plastiques à usage unique. Ces derniers seront désormais interdits s’il existe une alternative disponible et abordable, ce dont se félicitent les eurodéputés socialistes et radicaux. Adieu cotons tiges, couverts, assiettes, pailles, touillettes, produits en plastique oxo-dégradable et récipients pour aliments et boissons en polystyrène expansé.
Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, Présidente de la délégation socialiste et radicale française, se félicite de l’accord obtenu : « Grâce au Parlement européen, qui n’a rien lâché de bout en bout, le résultat final est beaucoup plus ambitieux que ne l’était la proposition initiale de la Commission. Nous devons réduire l’utilisation du plastique, transformer la conception, la production, l’utilisation et le recyclage des produits en plastique en Europe. Tous les emballages faits de ce matériau-là doivent être recyclables d’ici 2030 ».
Eric Andrieu, vice-Président du groupe des Socialiste et démocrates, d’ajouter : « Nous avons trop longtemps laissé les industriels utiliser les océans comme de véritables décharges privées, à tel point que notre planète compte désormais un septième continent fait de 80 000 tonnes de déchets plastiques. Nous devons collectivement mesurer l’urgence de la situation et repenser l’ensemble de notre modèle économique. Les principes de l’économie circulaire doivent être enfin traduits dans la réalité ».
Les bouteilles en plastique devront désormais être collectées séparément à un taux de 90% d’ici 2029 et constituées d’au moins 25% de matières recyclées à partir de 2025 pour les bouteilles en polyéthylène téréphtalate (PET) et d’au moins 30% pour toutes les bouteilles de 2030.
« Nous sommes en train de rayer de la carte 10 objets qui représentent 70% de la pollution marine. C’est un immense pas en avant, mais nous continuerons le combat pour venir totalement à bout de cette pollution qui contamine l’environnement et notre chaine alimentaire » concluent Eric Andrieu et Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy.
Planète sans plastique
Communiqué de la Délégation socialiste française
Le Parlement européen a adopté aujourd’hui un texte ambitieux pour lutter contre les plastiques à usage unique. Les eurodéputés socialistes et radicaux de gauche se félicitent de ce vote.
Pour Eric Andrieu, vice-Président du groupe S&D : « L’adoption de ce texte est une première étape qui va dans la bonne direction mais pas la ligne d’arrivée ; il nous reste beaucoup à faire, à commencer par s’attaquer aux industriels qui sont les vrais responsables de la destruction de notre planète et qui contaminent l’ensemble de la chaine alimentaire. Nous demandons d’appliquer le principe du pollueur-payeur et de faire payer les industriels responsables, à commencer par l’industrie du tabac ».
Pour Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, Présidente de la délégation socialiste française au Parlement européen, « utiliser des pailles, des assiettes ou des couverts en plastique n’a tout simplement aucun sens : ces objets détruisent notre environnement, saccagent nos océans. Personne ne meure de boire sa boisson sans paille, mais combien de poissons sont morts à cause de tels objets en plastique ? Aujourd’hui, nous proposons de rayer de la carte 10 objets – parmi lesquels les assiettes, les couverts ou les cotons tiges – qui représentent 70% de la pollution marine. C’est un magnifique premier pas, mais nous devrons encore aller plus loin ! ».
Désormais, nous invitons l’ensemble des pays dans le monde à s’inspirer de notre législation, car la destruction du vivant par le plastique est un problème qui concerne la planète toute entière.
Mon explication de vote :
La planète croule sous le plastique, les océans n’en peuvent littéralement plus, il y a urgence à réduire nos déchets, qui polluent, tuent la biodiversité, épuisent nos ressources. L’Union européenne prend le problème à bras le corps, c’est heureux, même si l’on voudrait toujours aller plus vite et plus fort.
Le plastique est tellement ancré dans nos vies qu’il faut être stratégique pour sortir petit à petit de notre dépendance. C’est pourquoi l’Europe a choisi de s’attaquer en priorité aux 10 produits qui génèrent 70% de la pollution marine, qui tous peuvent être moins utilisés, voire complètement remplacés, comme les sacs, les couverts, les pailles ou encore les bouteilles.
C’est toute notre économie qu’il faudra repenser, mais la transition écologique est aussi un formidable gisement de nouveaux emplois : par exemple, la réinstauration en France de consignes pour les contenants en verre nécessitera de remettre sur pied des filières industrielles complètes, pour des emplois qualifiés et non délocalisables.
Pour préserver le monde de demain, il nous faut dès aujourd’hui penser de façon horizontale, et faire avancer sur un pied d’égalité les questions sociales et environnementales. Sur cette voie, l’Europe doit montrer l’exemple.
Plastique : Un plan Marshall pour les océans
Communiqué de la Délégation socialiste française
Le Parlement européen a adopté aujourd’hui un rapport ambitieux pour éradiquer le plastique en Europe. Si les eurodéputés socialistes et radicaux se félicitent de l’adoption de ce rapport, ils dénoncent l’absence de proposition concrète de la part de la Commission européenne.
Pour Eric Andrieu, vice-Président du groupe socialiste au Parlement européen, « la proposition de la Commission européenne est une goutte d’eau. Ce n’est pas en interdisant les bâtonnets de coton-tige, les couverts, les assiettes, les pailles et les bâtonnets mélangeurs pour boissons et les tiges pour ballons de baudruche que nous allons régler le problème ! ».
Dans son intervention, l’eurodéputé audois a également martelé : « Non, les coupables ne sont pas nos citoyens européens qui jettent leurs paquets de chips dans des poubelles recyclables, et il faut arrêter la culpabilisation des consommateurs dictée par l’industrie et les lobbies de l’emballage plastique. Arrêtez avec cette logique néo-libérale, que nous connaissons trop bien en France et qui consiste à dire que la pollution, c’est la faute du consommateur, la crise financière, c’est la faute des ménages et le chômage, c’est la faute des chômeurs ».
Pour Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, Présidente de la délégation socialiste française, « nous avons laissé les industriels et détenteurs des capitaux faire usage de notre monde comme de leur décharge privée afin de faire des profits, à tel point que notre planète compte désormais un septième continent fait de 80 000 tonnes de déchets plastiques. Nous devons collectivement mesurer l’urgence de la situation et repenser l’ensemble de notre modèle économique, car c’est l’existence même de l’espèce humaine qui est en jeu ».
« Des mesures ambitieuses s’imposent : nous devons réduire l’utilisation du plastique, transformer la conception, la production, l’utilisation et le recyclage des produits en plastique en Europe. Les principes de l’économie circulaire doivent être traduits dans la réalité. Tous les emballages faits de ce matériau-là doivent être recyclables d’ici 2030 » ajoute l’eurodéputée.
« Enfin, partisans du principe pollueur-payeur, nous considérons que c’est l’industrie du plastique et les géants de l’industrie qui devront financer le grand plan Marshall pour les océans que nous appelons de nos vœux »» concluent Eric Andrieu et Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy.
Mon explication de vote :
- Il y a urgence à réduire les déchets à base de plastique sur notre planète, les océans étouffent, la biodiversité est en danger, et l’espère humaine avec elle. Nous devons impérieusement limiter nos usages du plastique, et quand il n’existe pas d’alternative, produire et utiliser les matières plastiques de manière responsable et durable, en accord avec les principes de l’économie circulaire. La Chine qui a récemment interdit l’importation de déchets en plastique met l’Europe face à ses responsabilités : nous devons assumer nos propres déchets, et les réduire. La Commission s’est saisie de l’occasion en proposant une stratégie pour le plastique, il faut maintenant la traduire en actes concrets. Le travail législatif ne fait que commencer, et devra impérativement être poursuivi au-delà du mandat actuel de la Commission et du Parlement. Il faut par exemple interdire les plastiques à usage unique, privilégier les matériaux de substitution (verre, bois, ou encore papier) partout où c’est possible, harmoniser les collectes et les filières de recyclage, mieux informer les consommateurs… La liste est longue des actions à prendre le plus vite possible, et je me réjouis que l’Union européenne se saisisse du problème, dans l’intérêt de notre planète et de ses habitants !