Je retire ma candidature à l’élection européenne

Communiqué de presse

Le parti socialiste exige de ses candidats à l’élection européenne de fournir les documents administratifs de candidature alors que nous n’avons toujours pas connaissance de la composition complète et ordonnée de la liste Envie d’Europe.

J’ai été à de nombreuses reprises candidate dans le Val de Marne sur des listes de rassemblement (régionales, municipales) où les têtes de liste étaient le plus souvent membres du Parti communiste, pour autant j’ai toujours su avant de remplir ma déclaration de candidature, mon positionnement sur la liste. Cette situation est inédite.

Aussi, ne sachant pas qui seraient mes colistiers ni à quelle place je figurerais sur la liste PS-Place Publique-Nouvelle Donne, je retire donc ma candidature.

 

Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, Députée européenne

 

Commission électorale du parti socialiste

 Communiqué de presse

J’ai pris connaissance des travaux de la commission électorale du Parti socialiste.

Présidente de la délégation socialiste française, n’ayant fait qu’un mandat au Parlement européen, je pensais qu’au regard de mon bilan de députée européenne, mon investissement en tant que co-rédactrice du projet, je pouvais prétendre être en position éligible sur la liste de 2019.

Mon parti a donc jugé que je ne méritais pas de concourir en position éligible, je considère donc que qu’il ne porte pas la même appréciation de mon bilan.

Il semble que la promesse du congrès de ne plus prendre en compte les très anciennes allégeances aux très anciennes sous sensibilités n’a pas été tenue, pas plus que celles de prendre en compte l’investissement et le travail.

Je tire donc les conséquences de la vision qu’a mon parti de mon travail au Parlement européen en quittant la présidence de la délégation socialiste.

 

Christine Revault d’Allonnes-Bonnnefoy

 

 

 

 

 

Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy

Députée européenne

La Gauche est l’avenir de l’Europe!

Samedi 16 mars, le Parti socialiste s’est engagé dans une aventure inédite pour les prochaines élections européennes en confirmant par un vote clair de son Conseil national sa décision de s’engager sur une liste de rassemblement qui sera conduite par Raphaël Gluksmann, co-fonfateur du mouvement citoyen Place Publique et qui portera nos Combats communs.

Retrouvez ici mon intervention au Conseil national et quelques photos prises lors de la Marche du siècle, qui a rassemblé plus de 100 000 personnes, confirmant notre engagement résolu pour agir pour la planète.

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#ItsTime !

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Une liste de rassemblement ! Face aux menaces qui guettent notre planète, la division de la gauche est un poison. Le constat et le principe étaient partagés par tous. Les conditions pour y parvenir n’étaient pas simples. Et pourtant les combats communs, qui font échos aux votes communs que nous avons partagés au Parlement européen et qui ont permis d’obtenir des victoires est engagé. Merci Olivier pour ta ténacité pour que nous entamions cette campagne avec l’espoir du rassemblement à gauche.

Tous ensemble construisons la renaissance de la gauche et de l’Europe, car les deux vont ensemble !

En acceptant que ce rassemblement soit conduit par Raphaël Glucksmann, nous faisons la preuve que nos appels au rassemblement n’étaient pas que des mots. Nous en faisons la démonstration.

Les actes plutôt que les actes !.

Mais nous n’allons pas nous effaçer pas pour autant ! Nous avons l’impérieuse nécessité de constituer une équipe solide de candidats socialistes.

L’élection européenne ne permet pas d’élire uniquement des têtes de listes comme députés, les candidats figurant sur les listes comptent tout autant et il nous faut faire les bons choix pour durant la campagne, et surtout après l’élection, concilier renouvellement et expérience pour donner du sens, de la crédibilité et de l’efficacité à notre pack.

Avec mon expérience d’un mandat, je peux témoigner qu’exister parmi sept cent cinquante et un collègues représentant vingt-huit pays (705 pour 27 peut-être demain) n’est pas chose facile. Défendre la gauche au sein de la gauche européenne dont bien souvent les intérêts s’arrêtent de plus en plus où commencent les égoïsmes nationaux demande de la ténacité, de la présence et la construction de réseaux avec les bons relais. Il faut peser pour pouvoir l’emporter faute de quoi nos combats auront du mal à devenir réellement communs. C’est pourquoi le choix des candidats socialistes en position éligible sur la liste sera déterminant.

 

Et je le redis, l’histoire que nous devons raconter sur notre entrée en campagne a commencé bien avant aujourd’hui.

Oui. Depuis un an, le PS est sur le pont.

J’ai eu à coeur de remplir les missions qu’Olivier tu m’avais confiées, comme cheffe de la DSF sur l’organisation et l’animation de la table ronde sur l’Europe au Congrès d’Aubervilliers, sur la réunion au Cirque d’hiver à Paris le 29 juin avec la participation de leaders européens dont Pedro Sanchez et Paul Magnette et surtout la présidence du Chantier Europe, autant d’exercices militants où la richesse du travail collectif nous a permis de réaffirmer l’engagement profondément européen des socialistes français et de présenter notre socle de propositions pour la prochaine campagne.

Propositions qui ont été très largement partagées par toutes les sensibilités du PS et qui ont largement influencé le Manifesto du PSE, grâce aux amendements que nous avons fait passer mais aussi les 15 combats communs que nous partageons avec Place Publique.

Avec mes collègues de la DSF, nous avons présenté notre bilan des 5 ans de mandat et nous sillonnons les sections, fédérations pour en permettre la transmission et démontrer la cohérence de notre action avec les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés pour demain dans notre programme « Changeons d’Europe » totalement compatible avec les combats communs. Partout, j’ai pu constater une envie et une exigence d’Europe, celle qui répond aux attentes de manière concrète, plus de justice sociale et fiscale, plus de démocratie des actes pour s’engager dans la révolution écologique. Les militants sont prêts à entrer dans cette dernière phase de la campagne.

 

It’s Time !

 

 

Une journée pour un #combat à mener au quotidien : tou.te.s uni.e.s pour les droits des #femmes

Communiqué de la Délégation socialiste française

Les attaques contre les droits des femmes se multiplient en Europe et dans le monde. Des décennies de lutte sont aujourd’hui remises en cause par les forces conservatrices de droite qui se propagent sur notre territoire. Ce recul concerne tous les domaines ; de la volonté du parti d’extrême-droite espagnol Vox d’abroger les mesures de lutte contre les violences faites aux femmes aux tentatives répétées du gouvernent polonais de restreindre le droit à l’avortement.

Pour la Présidente de la délégation socialiste française, Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, « le combat pour assurer aux femmes la pleine jouissance des droits économiques, sociaux, culturels, sexuels et reproductifs est un combat acharné de tous les jours mais je profite de cette journée pour tirer la sonnette d’alarme ! Ce recul est certes de nature et d’intensité différentes à travers l’Europe mais il est perceptible partout, encore récemment en France avec des déclarations honteuses sur l’interruption volontaire de grossesse ».

En 2019, les conditions de vie des femmes sont toujours plus difficiles que celle des hommes. Elles sont moins bien payées à travail égal, perçoivent des retraites inférieures à la moyenne et sont en première ligne de la précarité.

Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy ajoute « il n’est pas étonnant de voir tant de femmes dans les manifestations de gilets jaunes en France car elles sont plus touchées par la précarité économique du fait d’emplois fragiles, de carrières interrompues pour élever leurs enfants ou pour s’occuper des membres de leurs familles dans le besoin. Voilà pourquoi elles se mobilisent davantage et je m’en félicite ».

Les eurodéputés socialistes et radicaux français apportent tout leur soutien aux femmes et aux hommes qui manifestent et se mobilisent pour éradiquer les discriminations et continuent à faire de l’égalité entre les femmes et les hommes une priorité politique.

 

Soutien aux salariés des Fonderies du Poitou!

Mercredi 6 mars, j’ai interpellé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire et le Directeur général de Renault concernant la situation préoccupante des Fonderies Fonte et Alu du Poitou à Ingrandes sur Vienne. L’avenir de cette entreprise et de ses 750 salariés est gravement menacé étant désormais en situation de redressement.

Voici la réponse que Renault vient de m’adresser

Lettre Mme Revault dAllonnes Bonnefoy_03.2019 - copie

Aujourd’hui, trois sociétés se sont présentées comme repreneurs possibles : Liberty House, Sekco et Schrüfer. Les candidats ont déposé leurs conditions pour reprendre les fonderies et notamment celles relative au plan social de l’entreprise. Un salarié sur trois pourrait perdre son emploi. Ce ne sont pas simplement les employés et leurs familles qui vont en pâtir, mais toute l’économie du département de la Vienne. Ces deux fonderies historiques se sont implantées dans le territoire en 1981, elles ont offert des emplois à des milliers de personnes depuis. Elles font partie de la vie quotidienne de la communauté de ce département.

Nous sommes engagés dans une transition écologique et industrielle qui nous oblige à revoir nos modes de production mais nous avons aussi, à l’image de ceux que font déjà nos voisins européens et notamment allemands l’obligation d’anticiper et d’accompagner cette transition au sein de notre tissu économique.

J’ai demandé au Ministre de  connaître les pistes sur lesquelles il s’engageait pour accompagner cette industrie et lui permettre une réorientation de ses activités compatible avec les nécessaires évolutions technologiques de notre secteur automobile.

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Concernant Renault,  ce groupe est le plus grand client de ces deux fonderies. 60% des commandes de la Fonderie du Poitou viennent de Renault, tout comme 90% de celles de la Fonderie Aluminium. Une importante baisse des commandes de la part de Renault a paralysé l’activité industrielle des fonderies. Aussi j’ai demandé à Thierry Bolloré qu’il s’engage sur de nouvelles commandes afin d’accompagner les Fonderies du Poitou et permettre un retour à son activité économique, en compatibilité avec la nécessaire transition écologique et industrielle du secteur automobile.

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Les jeunes européens ont la parole!

À l’initiative du groupe des Socialistes et Démocrates, des jeunes européens de 18 à 25 ans ont convergé au Parlement européen à Bruxelles pour prendre part à un forum sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Ils ont participé à des ateliers et débattu de l’égalité des salaires, des stéréotypes sexistes dans la publicité ou encore de la place des femmes en politique. À cette occasion, j’ai eu le plaisir de rencontrer les trois français participants à cette belle expérience. Nous avons longuement échangé sur le droit à l’avortement et sur la Convention d’Istanbul pour la lutte contre les violences faites aux femmes. L’inaction des États membres en la matière est une violence supplémentaire inacceptable et les drames se multiplient jour après jour. En 2019 en France, une femme meurt sous les coups de son compagnon tous les deux jours.

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Ce fut un plaisir d’échanger avec des jeunes si engagés dans la défense d’une société plus égalitaire. Ils m’ont, à juste titre, interpellé sur le taux d’abstention des Français de moins de 25ans (74% en 2014!). Oui, c’est une priorité car seulement un sur quatre s’est déplacé pour voter aux élections européennes de 2014 alors que toutes nos batailles politiques leur sont dédiées. C’est eux qui devront radicalement changer leurs vies si rien n’est fait contre le changement climatique ou la pollution de l’air ! Je souhaite le meilleur à Mathilde, Sarah et Tiago, en espérant qu’ils seront à l’origine de bien d’autres engagements citoyens.

Au triptyque « liberté, protection, progrès » scandé par Emmanuel Macron, nous répondons « respect des citoyens, justices sociale et fiscale et égalité durable

Communiqué de la Délégation socialiste française

Le problème d’Emmanuel Macron n’est pas d’avoir des projets, c’est de les réaliser. Si nous reconnaissons un talent au Président de la République, c’est bien celui de trouver de belles formules bardées d’une petite dose de lyrisme. Que retenons-nous de son ambition de « refondation de l’Europe » promise lors du discours de la Sorbonne ? Rien, elle n’a pas eu lieu. Ou encore de son annonce lancée aux yeux du monde « Make our planet great again » ? Que son ministre de la transition écologique et solidaire a jeté l’éponge après quelques mois de travail seulement ; tellement les moyens mis en œuvre pour accompagner l’indispensable transition écologique étaient sous dotés, inadaptés et contreproductifs.

Au-delà de la rhétorique et des effets d’annonce d’Emmanuel Macron, les socialistes et radicaux de gauche ont bien vu le plagiat d’une partie de leurs propositions, enrobé par les incohérences et les approximations du texte.

Le Président de la République pioche dans plusieurs idéologies à tel point qu’une partie de la droite trouve sa tribune signable tandis que l’autre la trouve creuse… ce qui n’est d’ailleurs pas antinomique.

Le Président de la République présente son projet comme ultime digue à la percée nationaliste, prenant soin de préciser que « l’autre piège, c’est celui du statu quo » ; c’est la saison 2 de « C’est moi ou le chaos », la saison 3 « Des progressistes contre les nationalistes » et la saison 4 de « Faites ce que je dis et pas ce que je fais ». Or c’est justement ce statu quo libéral réservé aux premiers de cordée dont il est l’ambassadeur qui nuit au projet européen et dont se nourrissent les forces eurosceptiques. Suppression de l’impôt sur la fortune, soutien aux accords de libre-échange, présence des lobbies au plus haut niveau de l’État, abandon de son combat pour un budget ambitieux de la zone euro, renoncement à une sortie du glyphosate dans les meilleurs délais, refus d’ouvrir les ports français aux bateaux des ONG œuvrant en Méditerranée, loi anti-casseurs qui remet en cause le droit à manifester, etc. : la liste des exemples de la politique mise en œuvre par le Gouvernement français depuis près de 2 ans pourrait être encore longue. Le fossé entre les paroles et les actes est abyssal.

Pour couronner le tout et mettre en route ces idées, Emmanuel Macron préconise un Grand Débat Européen…. Pardon, une conférence avec les institutions européennes, les États membres et les corps intermédiaires dont il s’est largement passé dans son exercice politique national.

Bref, (le candidat tête de liste de la République en Marche) Emmanuel Macron ne réussit pas à convaincre de sa bonne foi.

Seules les forces de gauche proposent aujourd’hui un projet européen ambitieux, cohérent et radicalement différent, une vraie alternative pro-européenne. Un projet qui répond aux défis majeurs du XXIème siècle et qui se fonde sur l’idée centrale que la transition vers une société du bien-être pour toutes et tous, doit être socialement juste et doit reposer sur la participation et le respect de chaque citoyen.

Nous, eurodéputés socialistes et radicaux de gauche appelons toutes les forces socialistes, écologistes et progressistes à s’unir autour de combats communs pour enfin changer l’Europe en profondeur et imposer la transition écologique, la solidarité et l’égalité, le respect des droits sociaux, la garantie d’une vie digne, le juste échange respectueux des travailleurs et de l’environnement, une Europe par les Européens, plus démocratique et garante des droits humains.

Accord commercial UE-Singapour : non au bradage de nos normes et de nos valeurs !

Aujourd’hui le Parlement européen a adopté l’accord de libre-échange avec Singapour et un accord de protection des investissements. J’ai voté contre cet accord de commerce international qui ne garantit ni le commerce équitable ni la protection des travailleurs.

Communiqué de la Délégation socialiste française

Le Parlement européen a approuvé aujourd’hui plusieurs accords entre l’Union européenne et Singapour. Les eurodéputés socialistes et radicaux ont voté contre l’accord de libre-échange et l’accord de protection des investissements.

Pour Éric Andrieu, vice-Président du groupe S&D, « l’inclusion dans les accords commerciaux de normes sociales et environnementales contraignantes, notamment les conventions principales de l’OIT et l’accord de Paris, est un préalable. Nous défendons le juste échange, pas une mondialisation sauvage, raison pour laquelle nous n’acceptons pas de signer des accords avec des États qui ne ratifient pas les conventions fondamentales de l’OIT. Or, Singapour n’en a pas ratifié 3 : celle sur la liberté syndicale et la protection de ce droit, celle sur la discrimination, et enfin celle sur l’abolition du travail forcé ».

Pour Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy, présidente de la délégation socialiste française, « comme pour le CETA avec le Canada, comme pour le JEFTA avec le Japon, force est de constater que le compte n’y est pas. Nous ne sommes pas opposés au commerce. Mais ce dernier doit être au service du progrès humain. Il s’avère que ce traité ne comprend aucun mécanisme effectif pour faire respecter les dispositions sur le développement durable. Pour nous, ce type d’accord doit impérativement inclure des règles ambitieuses et contraignantes qui protègent les citoyens, les travailleurs et la planète ».

Concernant la protection des investissements, les eurodéputés socialistes et radicaux restent opposés au mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États, système au service avant tout des grandes multinationales. « Surtout se pose une question centrale : a-t-on besoin de ce type d’outil entre partenaires aux systèmes judiciaires fonctionnels ? » demandent Éric Andrieu et Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy.

Dans la perspective des élections européennes, les eurodéputés socialistes et radicaux appellent à la définition d’une nouvelle doctrine du commerce international applicable à l’ensemble des accords futurs, qui passe par des principes non négociables et exige la transparence des négociations : l’exclusion des services publics ; le respect de nos indications géographiques et des filières agricoles sensibles ; le maintien de nos préférences en matière sociale, environnementale et sanitaire ; le refus de la coopération règlementaire qui limite le droit à l’autodétermination des démocraties ; l’instauration d’un mode public de règlement des différends liés à l’investissement qui respecte le droit et les règles issus des institutions démocratiques ; l’inclusion de clauses climatiques et fiscales contraignantes dans les accords.

Mon explication de vote

J’ai voté contre cet accord de libre-échange et contre l’accord de protection des investissements, deux accords qui sont contraire à mon engagement en faveur d’une mondialisation plus juste et plus sociale. Singapour n’a pas encore ratifié trois conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail, notamment la convention sur l’abolition du travail forcé. Alors que l’Union européenne devrait promouvoir le commerce équitable dans le monde, je déplore que le Parlement européen valide un accord qui n’est pas au service des travailleurs, ni du progrès humain. De plus, je m’oppose au mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États puisque ce mécanisme laisse la possibilité aux grandes entreprises d’amener un État en justice si ses intérêts sont en jeu.

 

Echange interparlementaire avec les sénateurs socialistes à Bruxelles

Mercredi 6 février, la délégation socialiste française a eu le plaisir d’accueillir au Parlement européen à Bruxelles, une délégation des membres de la Commission des Affaires européennes, du groupe socialiste et républicain du Sénat au Parlement européen.

Emmenée par Patrick Kanner, le Président de groupe, elle était composée de Jean-Yves Leconte, Didier Marie, Claude Raynal et Sylvie Robert.

Ils ont pu assister à notre réunion du groupe des Socialistes de démocrates durant laquelle nous avons abordé des dossiers politiques majeurs qui seront soumis au vote la semaine prochaine à Strasbourg : politique de cohésion et macro-conditionnalité économique, accord de commerce international Union européenne-Singapour, Paquet Mobilité. Cette entrée en matière a été très utile pour illustrer la manière dont les débats peuvent être riches et vifs au sein du groupe entre les différentes délégations nationales.

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Lors du déjeuner, puis de notre réunion de travail, nous avons pu approfondir plusieurs dossiers qui sont également au programme de travail des sénateurs : accords commerciaux et notamment celui sur le CETA, droits d’auteur et droits voisins, budget européen et programme Invest EU, paquet Asile et directive Retour. Nous avons également eu un échange sur les élections européennes. A trois mois du scrutin les sénatrice et sénateurs socialistes nous ont assuré de leur soutien et de leur engagement à prendre une part active dans la campagne. Notre délégation socialiste et radicale, diverse et soudée, n’a pas à rougir de son bilan. Notre présence au Parlement européen, sur des dossiers majeurs comme notre mobilisation sur l’ensemble du territoire français tracent notre récit : une équipe, un bilan et des propositions pour entrer avec détermination dans la campagne pour consolider la présence indispensable de la gauche pro-européenne française au Parlement européen.

 

Je remercie très chaleureusement nos collègues sénateurs pour leur engagement à nos côtés.

Yannick Jadot dans Le Parisien : caramba, encore raté !

Communiqué de la Délégation socialiste française

Aujourd’hui dans Le Parisien Yannick Jadot a accusé pêle-mêle les eurodéputés socialistes et radicaux de défendre le glyphosate, les traités de libre-échange et le dumping fiscal des Pays-Bas. Il a oublié le dérèglement climatique, le DieselGate, les 18 petites heures d’ensoleillement en Normandie au mois de janvier, la fin des dinosaures.

Or, dire plusieurs fois un mensonge n’en fait pas une vérité.

La délégation socialiste française n’a ni les moyens, ni l’ambition, ni l’envie de monter une unité pour démonter toutes les fake news. Pourtant, les faits sont têtus : les batailles contre le glyphosate, le CETA (l’accord commercial avec le Canada), le TTIP (l’accord commercial avec les États-Unis), contre le JEFTA (l’accord commercial avec le Japon), nous les menons ensemble avec toute la gauche.

Sur le dumping fiscal, c’est justement grâce à un amendement socialiste que le rapport « Panama Papers » mentionne les Pays-Bas, comme d’ailleurs Malte, le Luxembourg et l’Irlande.

Bref, il faudrait cesser de tourner en boucle et être à la hauteur des défis auxquels l’Europe doit faire face.