Udo Bullmann : « il est temps de se lever pour défendre une Europe qui protège les citoyens »

Communiqué des Socialistes et Démocrates au Parlement européen

S’exprimant à la veille de la Journée de l’Europe, le Président du Groupe S&D Udo Bullmann a déclaré :

« 68 ans après la déclaration de Schuman, l’Union européenne est sous les feux des populistes et des anti-Européens . Ils essayent de s’attaquer aux racines même de la communauté qui nous a donné la plus longue période de paix de notre histoire, et qui reste notre meilleure chance de sauver et renforcer le modèle social européen, en ces temps troublés.

« Il est grand temps que tous les démocrates et les Européens se lèvent pour défendre notre communauté européenne et nos valeurs, contre les populistes anti-européens. Malgré ses défauts, l’Union européenne vaut la peine de se battre pour elle, et de se battre pour l’améliorer.

Les populistes ont un bouc-émissaire pour tout, mais jamais de solutions pour les vrais problèmes. Les gens votent pour Trump, Le Pen et Orbán, parce qu’ils ne supportent plus le statu quo. Trop  ont subi les contrecoups du capitalisme hors de contrôle, trop sont inquiets de perdre le fruit d’une vie de labeur, et trop se sentent relégués à la marge dans un monde qui change de plus en plus vite. Combattre le populisme ne fonctionnera que si nous ressentons la douleur du peuple.

A un an des élections européennes, nous, Socialistes et Démocrates, renouvelons notre engagement  d’écouter le peuple, de nous soucier de ses vraies préoccupations, et d’améliorer ses conditions de vie en affrontant les problèmes en face. La mondialisation, la numérisation brutale, et les défis de la durabilité mettent nos sociétés sens-dessus-dessous. En tant que moteur pour un changement social positif, nous nous engageons à transformer les progrès technologiques en progrès sociaux pour tous. Nous nous battons pour une Europe qui se soucie, qui protège et qui inspire.

Nous conduirons les forces progressistes lors des prochaines élections européennes pour nous assurer que tous les Européens aient des emplois décents avec une paye correcte, une protection sociale, et l’espoir dans un avenir meilleur.

#Dieselgate : une voiture truquée sur quatre est encore sur les routes deux ans après le scandale : les États-membres doivent agir

Communiqué du groupe des Socialistes et Démocrates

En réponse à une question parlementaire de la Vice-présidente du Groupe S&D en charge du développement durable, Kathleen Van Brempt, la Commission européenne a confirmé que, deux ans après l’émergence du scandale du dieselgate, il reste encore en Europe plus d’une voiture truquée en circulation sur quatre qui n’a pas été réparée.

Kathleen Van Brempt, qui avait également présidé la commission d’enquête du Parlement européen sur le dieselgate, a déclaré :

« Deux ans après le scandale du diesel, il y a encore beaucoup trop de voitures sur nos routes qui ne respectent pas les règles techniques en matière d’émissions, et qui donc représentent une menace pour la santé publique. La Commission et les États-membres doivent régler ce problème bien plus sérieusement. »

On ne peut pas compter sur l’éthique de Volkswagen, maintenant qu’il est établi que les groupe a testé les effets des émissions de ses automobiles non seulement sur des singes de laboratoire, mais même sur des êtres humains. Les États-membres doivent réaliser que, dans le monde réel, les citoyens eux aussi sont exposés à des niveaux d’émissions bel et bien illégaux.

En théorie, toutes les voitures du groupe Volkswagen qui ont été trafiquées devaient être rappelées et réparées avant l’automne 2017. La Commission reconnaît maintenant qu’elle n’a pas rempli ses obligations, et que plus de 25% des voitures contenant un dispositif truqué ne respectent toujours pas les normes légales.

Cependant, dans une lettre datée du 17 juillet, la Commissaire en charge du dossier, Elżbieta Bieńkowska, avait écrit aux Ministres des Transports de tous les États-membres qu’elle comptait sur le rappel en 2017de 100 % des véhicules Volkswagen affectés.

En juillet, E. Bieńkowska avait également appelé les Ministres des États-membres à rendre les rappels obligatoires, si jamais leurs pays ne remplissaient pas l’objectif de 100% en 2017.

« Nous ne pouvons plus continue à différer les échéances. Dans sa lettre du 17 juillet, la Commissaire Bieńkowska a même écrit aux Ministres des Transports que les voitures qui ne remplissent pas les exigences d’homologation en 2018 doivent être mis hors de circulation au titre du contrôle technique. Il est donc plus que temps pour que les Ministres compétents et les autorités nationales d’homologation agissent en conséquence. »

.@giannipittella : Benoît #Hamon est le candidat de la gauche européenne

Communiqué du Groupe de l’alliance progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen

« Pour les sociaux-démocrates européens, Benoît Hamon est le candidat de la gauche pour l’élection présidentielle en France », a déclaré Gianni Pittella.

Le président du Groupe S&D s’exprimait à l’occasion d’une rencontre avec le candidat socialiste et les vice-présidents et chefs de délégation du groupe des socialistes et démocrates aujourd’hui au Parlement européen à Bruxelles.

« Le programme de Benoît Hamon fait partie des propositions des progressistes européens pour l’avenir de l’Europe. Comme lui, nous nous battons pour le développement durable, la lutte contre le réchauffement climatique, la justice fiscale et l’Europe sociale. Nous voulons une Europe qui protège les citoyens et qui tourne le dos à l’austérité aveugle. Nous avons besoin d’investissements publics et privés pour relancer la croissance européenne et assurer la transition écologique. Nous sommes sur la même longueur d’onde. Avec Benoît Hamon, nous voulons faire battre le coeur de la France et de l’Europe » a ajouté Gianni Pittella.

Dieselgate : le Groupe S&D soutient le renforcement des règles d’homologation et de contrôle des nouveaux véhicules

Communiqué du groupe des Socialistes et démocrates

Aujourd’hui, la commission parlementaire du Marché intérieur et de la protection des consommateurs a adopté un compromis transpartisan, visant à renforcer la procédure de réception et de surveillance de marché des nouvelles voitures, en réponse au scandale du Dieselgate.

Le texte sera débattu et voté lors de la session plénière d’avril à Strasbourg.

Après le vote, la négociatrice du texte pour le Groupe S&D, Christel Schaldemose, a déclaré :
« Les Socialistes et Démocrates ont été depuis plus d’un an la force motrice en faveur de l’adoption de mesures plus fortes pour l’homologation et la surveillance  du marché des nouveaux véhicules, en réponse au scandale du Dieselgate.

« Nous avons obtenu un texte équilibré. Le compromis n’est pas complètement parfait, mais il va très nettement faire baisser le risque que survienne un nouveau scandale des émissions.

« Les États-membres devront tester 20% des voitures mises sur le marché chaque année. Cela signifie qu’à partir de maintenant, les États-membres ont des objectifs chiffrés de contrôles à effectuer, pour garantir une surveillance de marché plus importante, car elle est nécessaire. Nous nous sommes aussi battus pour l’indépendance de la surveillance de marché vis-à-vis de l’industrie automobile.

« Nous avons renforcé la proposition originale de la Commission européenne. Selon le compromis, la Commission sera responsable de la supervision de la surveillance du marché automobile. Elle devra vérifier que les autorités nationales remplissent leurs obligations. Elle aura le pouvoir de procéder à des tests et des inspections, suivant une méthodologie claire, et devra s’assurer que ces nouvelles tâches soient correctement financées. »

Les Etats membres et la Commission ont fermé les yeux sur les moteurs truqués dans l’affaire du dieselgate

Communiqué de presse du groupe des Socialistes et Démocrates

Aujourd’hui, les co-rapporteurs de la commission d’enquête sur les mesures d’émissions dans le secteur automobile (EMIS) ont publié un projet de rapport qui sera discuté par tous les groupes politiques, le 12 janvier prochain.

Après près d’un an d’enquête sur le scandale des moteurs diesel truqués, le rapport conclut  que les services de la Commission connaissaient l’existence d’écarts entre les résultats des tests anti-pollution effectués en laboratoire et les émissions de gaz polluants en condition réelle de conduite. La Commission n’a toutefois pris aucune initiative pour approfondir son investigation. De même, la Commission n’a pas non plus surveillé la bonne mise en oeuvre de la législation européenne sur les émissions de voiture par les Etats membres.

La socialiste française et rapporteure du Groupe S&D sur ce dossier, Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy a déclaré :

« Dans de nombreux cas, l’échec de la Commission à remplir ses obligations est souligné par les rapporteurs comme de la mauvaise administration, ce qui est une sentence forte. Les États-membres partagent aussi une claire responsabilité, car selon les informations recueillies par les Membres de la commission EMIS, la révision de l’homologation et son renforcement ont été retardés, et les intérêts industriels sont passés avant les questions de santé et d’environnement.

« Pour sortir de cette impasse pour la santé des citoyens européens, nous devons désormais mettre en place une supervision européenne efficace et transparente. L’interdiction des dispositifs d’invalidation doit être mise en œuvre, les normes d’émission doivent être scrupuleusement respectées, et lorsque ce n’est pas le cas, il faut un système de fortes sanctions dissuasives ».

La Présidente de la commission EMIS et vice-présidente du Groupe S&D Kathleen Van Brempt a ajouté:

« J’espère que les révélations de la commission EMIS conduiront au renforcement de la proposition de la Commission pour une nouvelle forme d’homologation et de surveillance du marché. Ceci est vital si on veut diminuer la pollution de l’air non seulement sur le papier ou dans les laboratoires mais aussi sur les routes et nos villes. C’est essentiel pour restaurer la confiance des consommateurs et des citoyens dans les produits européens et dans la politique ».

#IstanbulConvention #Violencefaitesauxfemmes #Orangetheworld La violence contre les femmes est un problème qui nous concerne tous

Communiqué de la délégation socialiste française

45% des femmes en Europe ont eu affaire au moins une fois dans leur vie à une violence sexiste.  Du fait de l’absence d’harmonisation des politiques en ce domaine au niveau européen, elles ne sont pas protégées de la même façon selon le pays dans lequel elles vivent. C’est pourquoi le Parlement européen a adopté aujourd’hui, à une très large majorité (516 voix pour, 54 contre et 52 abstentions), une résolution visant à faire de la lutte contre les violences envers les femmes et les filles une priorité pour tous.

Un outil existe pour mieux protéger les femmes, prévenir les violences et poursuivre les responsables : c’est la Convention d’Istanbul du Conseil de l’Europe, premier instrument international juridiquement contraignant sur la question. Si tous les États membres ont signé cette convention, seulement quatorze d’entre eux l’ont ratifiée, dont la France.

C’est pour cette raison que la Commission européenne a proposé, en mars 2016, que l’Union européenne puisse accéder à la Convention d’Istanbul. Cela constituerait un pas en avant très important pour davantage d’uniformisation des mesures de lutte contre la violence sexiste en Europe. Les discussions au Conseil prenant bien plus de temps que prévu, nous avons souhaité envoyer un message fort aux États membres en adoptant cette résolution, afin qu’ils accélèrent la cadence des négociations.

Nous avons également insisté pour que le texte appelle à l’adoption d’une directive européenne, qui permettrait de renforcer la mise en application de la Convention d’Istanbul au niveau européen et de traduire en mesures concrètes ses dispositions qui relèvent des compétences de l’Union.

Enfin, nous reviendrons avec une proposition qui nous tient profondément à cœur, et que nous regrettons de ne pas voir figurer dans la résolution : parce que le déni de l’accès à un avortement sûr et légal, et les grossesses forcées qui en résultent, sont une violence caractérisée envers les femmes et une violation de leurs droits humains, nous voulons faire de l’avortement un droit fondamental, qui doit être reconnu et protégé au sein de l’Union européenne.

Communiqué du groupe Socialistes et Démocrates


Les eurodéputés S&D ont obtenu aujourd’hui le vote d’une résolution, à une large majorité, défendant l’adhésion de l’Union européenne à la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre les violences envers les femmes, connue sous le nom de « Convention d’Istanbul ».

La résolution demande également à l’Union de renforcer son action dans la lutte contre les violences faites aux femmes, à travers l’adoption d’une directive européenne. Le but serait aussi de définir les violences envers les femmes comme un domaine de crime grave couvert par les Traités européens.

Marie Arena, porte-parole du Groupe S&D sur les droits des femmes et l’égalité des genres, a déclaré :
“Aujourd’hui, nous avons envoyé un message fort et clair au Conseil et à la Commission : les demi-mesures ne sont plus acceptables. Un tiers de toutes les femmes en Europe ont souffert de violences physiques ou sexuelles, une action de l’Union européenne ne peut plus attendre !

“L’élimination des violences contre les femmes a toujours été une priorité pour le Groupe S&D et nous nous réjouissons que cette résolution ait reçu un si fort soutien. La ratification de la Convention d’Istanbul sera un pas dans la bonne direction. Les femmes ont le droit de se sentir en sécurité et protégées, peu importe là où elles vivent dans l’Union européenne.”
Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, négociatrice pour le Groupe S&D sur la résolution, a ajouté:
“C’est une honte que seulement la moitié des États membres de l’Union européenne ait ratifié la Convention d’Istanbul. La violence contre les femmes et les filles est un terrible fléau qui frappe partout en Europe et dans le monde. L’Union doit agir en urgence!

“La ratification de la Convention d’Istanbul est cruciale, mais ne sera pas suffisante. C’est pour cela que nous nous sommes battus pour que cette résolution appelle à l’adoption d’une directive européenne sur la prévention et la lutte contre les violences envers les femmes et les filles. Dans un contexte où seulement un tiers des femmes ayant subi des violences dénoncent à la police les crimes dont elles sont victimes, et où la plupart des responsables de violences envers les femmes ne sont pas poursuivis, nous voulons qu’il n’y ait aucun doute sur la volonté de l’Union et de ses États membres à agir pour défendre les droits des femmes.”
Iratxe García Pérez, Présidente S&D de la commission parlementaire sur les droits des femmes et l’égalité des genres, a déclaré :
“Une société, où la moitié de la population, les femmes, font face au risque permanent de devenir victimes de violences fondées sur le genre, exige que tout le monde prenne ses responsabilités et agisse pour éliminer cette injustice.

“Malheureusement, il n’y a  pas de données homogènes pour toute l’Europe, mais selon une étude de l’Agence des droits fondamentaux, 33% des femmes européennes auraient été victimes d’une forme de violence.

Il est urgent de se doter d’une directive européenne sur la lutte contre les violences envers les femmes. Nous parlons de vies fauchées, de familles brisées et de destins ravagés par la douleur. Que faut-il de plus pour que l’Union européenne agisse ? »