Le Parlement européen adopte deux programmes importants pour lutter contre le chômage et la pauvreté en Europe

Aujourd’hui nous avons adopté les proposition du Parlement européen sur le prochain Fonds Social européen (FSE) et le futur Fonds pour la transition.

Ces deux programmes européens sont fondamentaux pour lutter contre le chômage et la pauvreté et pour financer des plans de formation et de reconversion pour protéger les salariés européens des plans sociaux. Je me félicite que la proposition des socialistes et démocrates d’établir une garantie enfant pour éradiquer le fléau de la pauvreté des enfants ait été adoptée dans le FSE. Mettre fin à la pauvreté des enfants c’est s’attaquer à la racine du cercle vicieux de la pauvreté qui frappe trop d’enfants en Europe. Nous avons aussi voté pour élargir le champ d’intervention du Fonds pour la  transition qui devra non seulement  traiter les effets négatifs de la mondialisation mais aussi de la numérisation et de l’automatisation sur l’emploi. C’est un pas en avant pour mieux prendre en compte les nouveaux défis auxquels l’Union européen doit faire face pour protéger les citoyens et l’emploi en Europe.

Voici mes explications de vote

Sur le Fonds Social Européen +

J’ai voté pour la proposition du Parlement européen sur le nouveau Fonds Social Européen pour la période 2021-2027. J’ai voté pour ce texte car le Parlement propose d’augmenter considérablement les ressources de ce fonds à 106 milliard, soit une augmentation de 19 % par rapport à la proposition de la Commission. Le Fonds Social Européen joue un rôle fondamental dans la lutte contre le chômage, le retour à l’emploi, la formation des jeunes ou encore la lutte contre la pauvreté. Avec la garantie jeunesse c’est plus de 10 millions de jeunes européens qui ont bénéficié de formations pour trouver un travail. Il faut que l’Europe continue de financer ces actions. Et je me aussi félicite de l’adoption de la proposition des socialistes et démocrates de mettre en place une « garantie enfant » pour éradiquer le fléau de la pauvreté des enfants. Mettre fin à la pauvreté des enfants c’est s’attaquer à la racine du cercle vicieux de la pauvreté qui frappe trop d’enfants en Europe.

 

Sur le Fonds global d’ajustement à la mondialisation

 

J’ai voté pour le futur Fonds global d’ajustement à la mondialisation, rebaptisé Fonds pour la transition. J’ai voté pour ce fonds car il permet de lutter contre les conséquences de la mondialisation en finançant des plans de formation et de reconversion des salariés européens victimes de plans sociaux. J’ai voté pour la proposition du Parlement européen qui élargit le champ d’intervention de ce fonds pour traiter aussi des effets négatifs de la numérisation et de l’automatisation sur l’emploi. C’est un pas en avant pour mieux prendre en compte les nouveaux défis auxquels l’Union européen doit faire face pour protéger les citoyens et l’emploi en Europe. J’ai aussi voté en faveur de la proposition visant à faciliter l’accès de ce fonds aux PME en abaissant à 200 le nombre de licenciements au-dessus duquel une demande auprès du fonds est recevable.

Les députés socialistes et radicaux se félicitent que la commission du marché intérieur rejette la Carte électronique européenne des services

Communiqué de la Délégation socialiste française

Aujourd’hui, le Parlement européen a définitivement écarté la proposition de carte électronique pour les services. Ce texte proposé par la Commission européenne était une nouvelle tentative de dérégulation du marché européen des services, un peu plus de 10 ans après la polémique autour de la directive Bolkenstein. Pour la délégation socialiste française au Parlement européen c’est « Une victoire pour l’Europe sociale ». Ses membres félicitent Virginie Rozière, responsable du dossier en commission du marché intérieur et des droits des consommateurs.

Quatre commissions parlementaires s’étaient déjà prononcées pour un rejet de la proposition de la Commission européenne. Aujourd’hui, c’est la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs, responsable sur le fond, qui appelle la Commission européenne à retirer son texte.

Les députés progressistes ont salué à l’unanimité une victoire pour l’Europe sociale qui marque le refus de la concurrence réglementaire et du démantèlement aveugle des réglementations sociales, fiscales ou environnementales. En effet, sous couvert de moderniser la libre circulation des services, la Commission européenne proposait de mettre en place une procédure électronique qui aurait réintroduit le principe du pays d’origine et de fait favorisé le dumping social et règlementaire. Cette nouvelle procédure aurait permis à un État-membre d’autoriser ses prestataires de services à officier partout en Europe sans forcément respecter les conditions d’exercice du pays d’accueil.

10 ans après la « directive Bolkestein », nous devons encore nous battre contre les fanatiques de la dérégulation économique. À l’aube des élections, il serait temps que la Commission européenne cesse de verser des larmes de crocodile sur la montée du sentiment anti-européen alors qu’elle continue à en nourrir les causes. Elle doit comprendre que ses politiques ultra-libérales poussent les peuples à bout. Heureusement, cette victoire montre que le Parlement européen, sous l’impulsion des progressistes, prend clairement le parti de la solidarité des peuples européens et de l’Europe sociale !