Les jeunes collégiens d’Ecouen au cœur du Parlement de Strasbourg !

Mercredi 27 mars lors de la seconde session plénière du Parlement européen à Strasbourg j’ai eu le plaisir de recevoir un groupe de jeunes élèves du collège Sainte-Thérèse à Ecouen (95). Cette visite a été organisée dans le cadre de leur programme d’histoire/ géographie qui donne une place privilégiée à l’Union Européenne pour expliquer la construction européenne et ses objectifs ou encore les conséquences de l’UE dans notre vie quotidienne.

IMG_9497

Lors de nos échanges j’ai fait part aux élèves de mon admiration la première fois ou je suis entrée dans ce Parlement ; ce bâtiment représente un mélange de nombreux symboles européens à l’instar de la devise européenne « unis dans la diversité ». C’est un défi quotidien que nombre de députés européens s’attachent à défendre et grâce aux fonctionnaires et aux personnes qui travaillent au cœur de cette belle institution, la construction européenne change la vie des 500 millions d’européens.

Je suis revenue sur mon long parcours politique que j’ai toujours mené au sein du parti socialiste. L’engagement dans un parti, au sein d’une association, ou d’une entité qui s’organise autour de valeurs communes est essentiel pour faire avancer les choses et régler les problèmes des citoyens. Depuis mon premier mandat en tant que conseillère municipale à Villejuif, les habitants m’ont toujours fait confiance pour porter leurs combats et j’ai toujours aspiré à les défendre sans limite. Le mandat de député européen est un mandat passionnant, et il faut beaucoup de temps, de patience et de persévérance pour en voir les fruits. C’est par la force du travail, la croyance en des valeurs et l’aide précieuse de la société civile que j’ai réussi à mener des combats que j’ai vus aboutir pendant mon mandat.

La notion d’appartenance à l’Union européenne reste complexe, c’est pourquoi j’ai toujours à cœur d’expliquer aux jeunes que je reçois au Parlement que l’Europe est la meilleure échelle pour améliorer la société et construire une vie meilleure pour tout le monde.

 

Des élèves de classes européennes d’Yvetot au cœur de l’Europe!

Depuis le début de mon mandat, je me suis toujours attachée à rencontrer les groupes de visiteurs au Parlement européen. Mercredi 13 mars, entre réunions de groupe, votes en plénière, conférence de presse, j’ai pris le temps d’échanger avec les élèves des classes européennes du lycée Raymond Queneau d’Yvetot. Plongés au cœur des institutions européennes, ils ont eu tout le loisir de me poser les questions qu’ils voulaient pour approfondir leurs connaissances des institutions européennes.

Visite lycée Raymond Queneau 13 03 2019

Je suis revenue sur mon parcours militant et sur mon engagement au sein du parti socialiste. Dans ma jeunesse, l’émergence de mouvements sociaux importants, comme SOS racisme et Touche pas à mon pote, ont nourri les valeurs de gauche que je défends toujours aujourd’hui et m’ont donné envie de m’engager en politique. Depuis tout ce temps, dans le cadre de mes différents mandats, j’agis pour la défense des droits sociaux, pour améliorer la société et pour que l’Union européenne apporte des réponses concrètes aux aspirations des jeunes. Quotidiennement, je m’applique à faire respecter la devise européenne « Unis dans la diversité » et la richesse de notre diversité culturelle. Je me bats également pour le respect des droits fondamentaux dans le monde et dans tous les Etats membres ; un combat qui passe évidement par l’Egalité entre les Femmes et les Hommes, le respect des valeurs sociales et la protection de l’environnement et de la planète.

 

Il faut s’atteler à poursuivre la construction politique de l’Union européenne. Je suis déterminée sur cette question qui devra être lancée sans tarder à la prochaine mandature. Pour avancer, il faut donner tout son sens à la démocratie représentative incarnée par le Parlement européen en lui conférant le pouvoir législatif plein et entier sur toutes les politiques qui relèvent déjà de sa compétence. Il faut également associer davantage les citoyens au travers d’une réelle prise en compte de cette démocratie participative, il n’y a pas de victoires sans combats collectifs et partagés.

 

Echange avec les journalistes français sur l’action du parlement européen pour la protection de l’environnement

C’est avec grand intérêt que j’ai participé à un séminaire organisé par le bureau du Parlement européen en France auprès de 15 journalistes de Radio France. Ce séminaire a été l’occasion d’une rencontre informelle avec des journalistes sur mon mandat, mon bilan et l’action de l’Union européenne pour la protection de l’environnement.

Les députés européens jouent un rôle crucial dans l’élaboration des politiques pour l’environnement et pour contrer le changement climatique. À voir l’inaction des états membres en la matière, heureusement que le Parlement européen s’engage pour la santé de ses citoyens et la survie de notre planète. Nous légiférons sur bien des domaines, tels que l’interdiction des objets en plastique comme les pailles ou les gobelets, sur l’interdiction de la pêche électrique, sur les perturbateurs endocriniens ou encore la production d’électricité. En tant que membre de la commission des transports et cheffe de file de ma famille politique sur la commission d’enquête sur le scandale du Dieselgate, j’ai développé d’avantage l’action du Parlement pour limiter les émissions de CO2 des camions ou des véhicules neufs et le poids des lobbys dans la construction automobile, qui ont un accès direct aux commissaires européens. Je regrette d’ailleurs vivement que le commissaire européen à l’industrie a toujours l’avantage sur l’environnement.

Ce séminaire est une excellente initiative pour décrypter avec les journalistes les politiques examinées et votées par le Parlement européen et rappeler que l’Union européenne agit concrètement dans leur vie quotidienne et qu’elle œuvre, petit à petit et grâce à son Parlement, pour un avenir meilleur.

Deux lycées franciliens au Parlement européen

Mardi 12 février, j’ai reçu au Parlement européen à Strasbourg un groupe d’élèves des lycées Sainte-Marie de Stains et Arthur Rimbaud de Garges-Lès-Gonesse.

Après avoir présenté l’organisation du travail à Bruxelles et à Strasbourg et la particularité de travailler en groupes politiques rassemblant les différentes nationalités composant l’Union européenne j’ai répondu à leurs questions sur mon travail en commission, sur les dossiers d’actualité notamment sur la lutte contre les violences faites aux femmes ou encore les conditions de travail des chauffeurs routiers.

Nous avons aussi échangé, sur la procédure d’adhésion à l’Union européenne, l’occasion de rappeler que ce processus prend beaucoup de temps et que les pays volontaires doivent s’engager à respecter les valeurs et les droits fondamentaux. Par ailleurs, nous avons parlé de la politique extérieure de l’Union et son implication dans les sujets internationaux ; ou encore de l’influence des lobbies dont l’activité doit être totalement publique et transparente auprès des institutions européennes.

Enfin, j’ai encouragé l’auditoire à prendre part à la vie politique de l’Europe en commençant par utiliser son droit de vote pour l’élection du 26 mai prochain.

Rencontre avec les élèves du collège-lycée Jacques Decour de Paris

Mercredi j’ai été ravie d’échanger avec les élèves de 3ème du collège-lycée Jacques Decour de Paris qui ont visité le Parlement européen à Strasbourg.

Pas de tabou lors de ces rencontres informelles. Nous avons abordé plusieurs sujets : la directive sur les droits d’auteur, la question des « fausses informations », les élections européennes et même la question des régimes totalitaires et de la montée des extrémismes !

C’est toujours important pour moi d’échanger avec des jeunes sur les enjeux européens, cela fait partie intégrante de mon travail de parlementaire européenne. Et si cet échange a permis à ce que des jeunes s’intéressent davantage à l’Union européenne alors c’est déjà une réussite. Il faut aussi souligner le travail des équipes pédagogique et des enseignants qui font un travail formidable pour amener leurs élèves à mieux connaitre l’Europe. La construction européenne elle commence là!

 

Pedro Sanchez adresse un discours d’espoir pour les Européens

Mercredi 16 janvier, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez était invité à débattre avec les Députés européens de l’avenir de l’Union européenne. Il a livré un discours très politique et très ambitieux portant hautes les priorités sociales et écologiques, les valeurs de solidarité. Il a également appelé à la mise en oeuvre d’une stratégie européenne sur l’égalité de genre ayant une portée contraignante pour tous les Etats-membres.

Voici mon interpellation dans le débat

« Cher Monsieur le Premier Ministre,

Merci pour le discours que vous avez tenu. Merci pour ce discours qui donne des couleurs d’espoir à l’Union européenne en mettant en avant les questions sociales, les questions d’écologie, les questions de solidarité et de valeurs ainsi que les questions budgétaires où vous avez été très ambitieux : oui, 1% du PIB alloué par les Etats-membres au budget européen n’est pas suffisant pour mettre en place des propositions européennes fortes.

Vous êtes aussi allé très loin en osant parler d’une Europe fédérale et cela fait plaisir à entendre ; je vous en remercie.

Je voudrais revenir sur la situation en Andalousie car nous sommes ici très préoccupés Nous devons proscrire toutes formes d’ambiguïté et d’alliance contre-nature avec des forces de droite et d’extrême-droite. C’est absolument scandaleux !  Sachez que vous pouvez compter sur nous pour toujours soutenir des alliances avec des forces progressistes de gauche et des écologistes ».

 

Attaque terroriste à Strasbourg

Communiqué de la délégation socialiste française

L’attaque violente qui a frappé Strasbourg ce mardi 11 décembre nous oblige à la dignité. Nous la condamnons dans les plus forts termes et nous rendons hommage aux victimes, à leurs proches, ainsi qu’au travail des forces de l’ordre et de secours.

Nous souhaitons que chacun s’astreigne à ces mêmes dignité, modération et responsabilité.

Cet événement tragique intervient alors que le Parlement européen s’apprête à voter les conclusions de sa commission spéciale sur la lutte contre le terrorisme en Europe. Parmi nos recommandations, nous rappelons que la lutte contre ce fléau transnational doit être une priorité aux échelons national et européen, et qu’elle doit passer par une meilleure coopération entre les autorités des États membres.

L’Union et les États doivent continuer, entre autres, à investir dans la lutte contre le trafic d’armes à feu, le financement du terrorisme, la radicalisation, la protection des frontières extérieures et un ensemble de mesures sociales.

Nous déplorons toute attitude attisant les haines et la division des Européens, constatée dans les rangs de la droite et de l’extrême-droite au cours du travail parlementaire et suite à l’attaque d’hier. Les récupérations politiques et les stigmatisations ne sont pas dignes du moment que nous vivons et des réponses à apporter pour la sécurité des citoyens européens.

Mon explication de vote :

Les députés européens ont voté les conclusions de sa commission spéciale sur le terrorisme. L’émotion est vive alors qu’un attentat a frappé la ville Strasbourg la veille du vote, le mardi 11 décembre. Nos premières pensées vont aux victimes et à leurs familles ainsi qu’aux forces de police et aux soignants qui continuent à sécuriser la ville et à soigner les blessés. Lors de ce vote, le Parlement européen a approuvé une série de recommandations, de la lutte contre le trafic d’armes à feu au tarissement des sources de financement des criminels. L’équilibre entre les droits fondamentaux et la sécurité est un équilibre fragile, en particulier lors des moments de vive émotion. C’est l’honneur des Socialistes et radicaux de ne pas avoir céder à la stigmatisation et à la récupération politique lors de ce vote.

 

 

 

Fin d’année au Parlement européen pour les élèves du lycée Edmond Rostand de Saint-Ouen l’Aumône

Mardi 18 septembre, j’ai reçu au Parlement européen, réuni en session plénière à Strasbourg, un groupe d’élèves du lycée Edmond Rostand de Saint-Ouen-l’Aumône. En venant visiter le Parlement européen, ils ont souhaité approfondir leurs connaissances des institutions européennes. Ils ont eu l’occasion de visiter le Parlementarium (musée du Parlement européen) et ils ont assisté à un débat en plénière sur la commission spéciale sur le terrorisme. Enfin, j’ai eu le plaisir de les rencontrer autour d’un échange ou je me suis prêtée au jeu des questions/réponses.

Les discussions ont largement tourné autour de la mobilisation des gilets jaunes. Une situation importante en France, largement abordée au Parlement européen. Face à l’urgence de la situation, il faut agir sur les questions sociales, accompagner les citoyens dans la transition écologique et aider les particuliers à s’y inscrire. La hausse des taxes imposée par le gouvernement Philippe n’est pas une solution ; par exemple pour les personnes qui sont obligées de prendre leur véhicule personnel chaque jour pour aller travailler. Il faut répondre intelligemment à ces nouveaux défis, en France et en Europe. C’est pourquoi au sein du Parlement européen nous prenons nos responsabilités à travers les mesures que nous mettons en place, l’arrêt du diesel partout en Europe en est une belle démonstration ; et ses directives doivent appliquées dans tous les Etats-membres.

Sur cette actualité française, j’ai rappelé qu’il fallait faire la distinction entre les revendications sociales que je comprends et les mouvements de violence que je condamne. Nous vivons dans un Etat de droit, chacun doit respecter la loi, les manifestants et ceux qui les protègent. Dans le contexte actuel et la crise sociale que vit la France, il faut rester vigilent à ce que l’on entend, notamment à travers les médias et les réseaux sociaux. Il y a beaucoup de fake news qui peuvent laisser penser que les évènements sur le terrain ne sont pas ce qu’ils sont dans la réalité.

Cette rencontre fut aussi l’occasion d’aborder la question de l’éducation, une compétence qui n’est malheureusement pas suffisamment entre les mains de l’Union européenne et qui relève des Etats. Avec la transition écologique, il faut accompagner la transition des métiers et le partage des savoirs ; c’est pourquoi au sein du groupe des sociaux-démocrates nous faisons des propositions concrètes pour développer la chaîne allant de la formation initiale, de l’apprentissage, à la reconversion professionnelle pour préciser les .nouveaux horizons permettant de répondre à ce défi.

La mobilisation des gilets jaunes n’est pas « une crise de la démocratie en France » mais l’expression d’une crise sociale qui mérite que nous lui donnions des réponses justes et concrètes

Lors de l’ouverture de la plénière de Strasbourg, le groupe de la droite conservatrice (ECR) a demandé à débattre de ce qu’ils appellent « une crise de la démocratie en France », en réaction à la mobilisation des gilets jaunes. J’ai pris la parole au nom des Socialistes et Démocrates pour m’opposer à cette demande. Je ne m’opposerai jamais à la discussion politique mais je ne cède pas à la récupération politique des conservateurs européens. Cette mobilisation sans précédent mérite mieux. Cela mérite un débat politique de qualité sur la justice sociale et une transition écologique acceptable par tous, tant en France qu’en Europe. La crise existe mais je la considère avant tout d’ordre social. À ce titre, les socialistes avaient déjà fait la demande d’un débat ce mercredi 12 décembre sur la place des citoyens et des travailleurs dans la transition juste pour une planète plus sûre. Voilà la bonne occasion pour proposer des solutions concrètes à nos citoyens, et non de l’instrumentalisation politique.

La situation en France est extrêmement préoccupante. La situation en France est d’abord et avant tout une très grande crise sociale. Et c’est la raison pour laquelle les Sociaux-démocrates ont proposé un débat d’actualité, ce mercredi à 15h, qui s’intitule « associer les travailleurs et les citoyens dans une transition juste pour une planète plus sûre ». C’est à l’occasion de ce débat, et je vous invite tous à y intervenir, que cette question sera abordée car la situation en France est d’abord et avant tout celle-ci. Le débat est d’abord et avant tout sur la question sociale qui existe en France, comme elle existe partout au sein de l’Union européenne ».

 

A. Merkel à Strasbourg : l’illusionniste

Communiqué de la Délégation socialiste française

Aujourd’hui, Mme Merkel est intervenue au Parlement européen pour exprimer sa vision « pour l’avenir de l’Europe ».

A l’issue de ce débat, Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy a déclaré :

« Au moment des adieux comme à un enterrement, tout le monde a un compliment à faire. Attachée à la franchise, je ne rejoindrai pas ce cortège hypocrite. Une décision politique a honoré Mme Merkel : celle d’avoir été à la hauteur de nos valeurs lors de la crise des réfugiés. Même si nous pouvons regretter qu’elle ait agi seule, force est de constater qu’elle ne pouvait pas réunir une majorité au sein de l’Union européenne sur cette question. C’est d’ailleurs à inscrire à notre inventaire : la France n’a pas été à la hauteur ».

« Sur le reste, Mme Merkel a été une piètre européenne. Depuis la crise grecque, son positionnement politique menace l’Euro, et donc la construction européenne. C’est d’ailleurs notre fierté de socialiste de l’avoir fait plier sur ce point ».

« À l’inverse d’Helmut Kohl, qui a laissé dans son bilan la création de l’euro, qu’a fait Mme Merkel ? Son nom est à jamais associé à celui de l’austérité en Europe : « Two-pack », « Six-pack », etc. »

« Dans son discours fait aujourd’hui devant le Parlement européen, nous pouvons constater qu’elle a joué à l’illusionniste pour faire oublier ses manquements : une taxe sur les GAFAM ? Rien ! Une réforme de la zone Euro, un budget pour la zone Euro ? Rien ! Sur tous ces sujets Mme Merkel est synonyme de blocage. Pour faire oublier cette absence totale de vision, Mme Merkel nous a fait aujourd’hui une vague promesse d’armée européenne qui n’engage que ceux qui y croient. L’Histoire montrera qu’elle n’a eu ni vision ni stratégie, et qu’en ne saisissant pas les occasions de renforcer l’Union européenne, en ne mesurant pas le rôle de l’Allemagne en Europe, elle a contribué à la montée de l’extrême droite ».