La Commission d’enquête parlementaire sur les RER soulignait, dans son rapport rendu public le 7 mars dernier, les conséquences pour les usagers du sous-investissement de l’Etat dans le réseau francilien depuis 30 ans.
Les prises de décisions sont aujourd’hui du côté de la Région. Avec le vote en commission permanente par le groupe socialiste d’une subvention d’un million sept cent quarante mille euros, les études nécessaires à la réorganisation du RER B sud pourront être réalisées.
En effet, pour améliorer la régularité du trafic sur la partie sud de la ligne, en constante augmentation de fréquentation, il est nécessaire de renforcer son infrastructure et de consolider la gestion unifiée de la ligne (aujourd’hui co-exploitée par la SNCF et la RATP).
Les études dont nous venons de voter le financement vont permettre de faire avancer les résolutions d’incidents de la ligne B. Rappelons que des dizaines de milliers de franciliens en dépendent quotidiennement pour assurer leurs déplacements. Contrairement au groupe UMP de l’Assemblée nationale, nous n’attendons pas la prochaine échéance électorale pour faire face au problème et apporter des solutions.