Le Parlement a toujours défendu la nécessité d’une approche globale pour la politique européenne en matière de migrations et d’asile. Le contrôle des frontières extérieures de l’Union, au cœur de l’actualité, ne permettra pas à lui seul de mettre un terme à la crise de l’accueil des réfugiés. Il est nécessaire de faire davantage en faveur de l’inclusion sociale et de l’intégration sur le marché du travail européen des personnes relevant de la protection internationale. En adoptant ce mardi 5 juillet le rapport de Brando Benifei, collègue italien du groupe S&D, les députés européens ont envoyé un message fort aux États membres et à la Commission pour mettre les politiques d’accueil et d’intégration au cœur de notre agenda législatif.
Voici le texte de mon explication de vote
« Je me félicite de l’adoption du rapport de mon collègue Brando Benifei, qui appelle à inclure pleinement les réfugiés en société et à favoriser leur intégration sur le marché du travail européen.
Mettre en place une approche commune sur l’intégration implique des mesures de lutte contre les discriminations et en faveur de l’égalité de traitement, ainsi qu’un accès à l’éducation, la formation, un logement, des soins de santé, ou encore la protection sociale. Cela signifie également d’assurer la reconnaissance des qualifications des ressortissants de pays tiers et de garantir la réunification familiale. Dans ce cadre, il estparticulièrement important de tenir compte des besoins des groupes vulnérables, surtout les femmes et les enfants.
L’accès au marché du travail pour les réfugiés est la clé pour la réussite des politiques d’intégration. Permettre aux personnes ayant besoin de protection internationale de pouvoir bénéficier d’une Carte bleue est une avancée, mais cela n’est pas suffisant, car il faut s’ouvrir à tous les niveaux de compétences.
Les défis actuels liés aux migrations ne doivent pas être perçus comme des problèmes. Au contraire, l’intégration des réfugiés représente une réelle opportunité. C’est une chance pour l’avenir, qui aidera à relancer l’économie et à enrichir nos sociétés. »