Le 14 février, lors de la session plénière à Strasbourg, les eurodéputés ont voté un rapport sur les priorités de l’UE pour la 61ème session de la commission de la condition de la femme des Nations unies. J’ai voté pour ce rapport; étant engagée depuis toujours pour le respect des droits des femmes et pour leur autonomisation totale dans la société.
Voici mon explication de vote
Le combat de l’égalité entre les sexes est, je le regrette, encore nécessaire en 2017. Aucun État n’a achevé une égalité pleine et entière des femmes et des hommes. Ce rapport est donc important car il rappelle notre engagement sans faille pour les droits des femmes.
Nos priorités sont multiples : autonomisation des femmes, meilleure réponse aux besoins des femmes les plus vulnérables ou lutte pour éliminer toutes les formes de violences basées sur le genre. Les eurodéputés appellent à la ratification totale, de l’UE et de ses États, de la Convention d’Istanbul sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. En tant que Co-rapporteure sur la signature de l’UE à cette Convention, je me réjouis de voir ce message relayé et porté par cette assemblée.
Je me félicite également d’un amendement porté par la gauche européenne sur l’avortement. Alors que les États-Unis régressent, en coupant les financements des ONG pro-avortement, le Parlement porte un tout autre message. Nous souhaitons la création d’un fonds international pour financer l’accès à l’avortement légal et sûr. Je soutiens cette mesure en rappelant que l’avortement doit être un droit fondamental de toutes les femmes.