Aujourd’hui réunis à Lisbonne, les socialistes européens ont fait le choix clair et sans ambiguïté de la démocratie européenne. Ils ont ouvert la possibilité d’une primaire pour désigner notre tête de liste, et nous nous prononçons en faveur de listes transnationales.
Parce que la gauche européenne est au bord du gouffre, éparpillée par petits bouts façon puzzle, faire le choix de la démocratie – avec la primaire – et de l’Europe – avec des listes transnationales – était le premier pas pour reconstruire le socialisme à l’échelle européenne, et au-delà pour refonder l’Europe tout court.
Bien sûr, ce n’est qu’un premier pas : la refondation passe par un projet clair et ambitieux pour la vie quotidienne des Européens. Même si nous sommes en crise, force est de constater que nos propositions répondent à la volonté du peuple : si nous avons perdu les batailles sur le glyphosate ou le CETA, tous les observateurs peuvent constater que nos propositions étaient en adéquation avec la volonté populaire. Quand nous remportons des victoires – comme sur le renforcement de la méthode de calcul contre les importations chinoises subventionnées ou sur les minerais de sang – c’est avec l’appui indispensable des citoyens via des mobilisations à l’échelle de l’Europe. Plus encore, nous voulons porter la voix de ces derniers.
L’Europe, avec le programme des socialistes, peut être le lieu où s’invente un nouveau modèle de développement, plus solidaire, plus équitable, plus ouvert, plus coopératif, plus durable. Notre Europe, c’est celle des projets concrets pour répondre aux crises financière, économique, sociale, écologique, géopolitique, sécuritaire, agricole et humanitaire que nous allons maintenant proposer partout en Europe.