Adoption de mon rapport sur la lutte contre les violences faites au femmes

Le 12 septembre, mon rapport pour l’adhésion de l’Union européenne à la Convention d’Istanbul a été définitivement adopté par l’ensemble des députés européens avec une large majorité de 489 voix en faveur.

Je remercie chaleureusement les collègues qui ont travaillé à mes côtés pour élaborer un texte si ambitieux et si progressiste pour toutes les femmes d’Europe. L’adhésion de l’Union permettra la mise en place d’un cadre législatif cohérent à travers l’Union. C’est un nouveau pas en avant pour la protection de toutes les femmes, où qu’elles vivent en Europe.

Je me suis battue pendant des mois pour que le refus d’un avortement sûr et légal, et les grossesses forcées qui en résultent, soit reconnue comme une violence à l’encontre des femmes. Les femmes doivent avoir le contrôle de leurs corps et de leurs sexualités et doivent accéder à une contraception. Je suis fière que mon rapport l’indique clairement ; c’est une immense victoire.

En cette période de méfiance entre les institutions et les citoyens, l’adhésion à la Convention d’Istanbul illustre parfaitement la manière dont l’Union a un impact positif sur la vie quotidienne de ses citoyens. Ensemble, nous progressons pour protéger le droit fondamental des femmes à vivre sans violence partout où elles se trouvent en Europe.

Voici mon explication de vote

J’ai voté pour mon rapport sur l’adhésion de l’Union à la Convention d’Istanbul. Je suis fière de ce texte ambitieux et exigeant qui, à l’image de la Convention, adopte une approche globale. Il ne s’agit pas seulement de combattre la violence en elle-même pour lutter contre les violences faites aux femmes, mais il faut également prévenir, éduquer dès le plus jeune âge, protéger les victimes et poursuivre les responsables.

 

Avec une large majorité, le Parlement a envoyé un message clair: nous sommes là pour défendre le droit absolu des femmes à vivre sans violence partout en Europe et aussi dans les Etats où des gouvernements réactionnaires tentent de restreindre leurs droits.

 

J’ai une pensée particulière pour les Polonaises qui se battent admirablement pour le droit à l’avortement et à disposer de son corps. Je ne les oublie pas : mon rapport affirme que le déni d’un accès à un avortement sûr et légal est une violence envers les femmes et appelle les États à garantir l’accès aux services de santé en matière de reproduction et de sexualité, incluant la contraception moderne et l’avortement. C’est une immense victoire et le résultat d’une longue bataille politique.