Echange avec les élèves du lycée professionnel agricole La Cazotte de Saint-Affrique

J’ai eu le plaisir de rencontrer les élèves d’un lycée agricole de l’Aveyron afin d’échanger sur le fonctionnement des institutions européennes, le rôle du Parlement européen et les élections à venir. J’ai présenté mes combats parlementaires pendant ces 5 ans de mandat, en particulier sur la nécessaire transition écologique dans tous les domaines ; de nos transports à notre consommation énergétique en passant par notre modèle agricole. Élèves d’un lycée agricole, nous sommes longuement revenus sur les lacunes du projet de réforme de la politique agricole commune.

Après cette introduction, nous avons échangé librement sur l’avenir de l’Europe et la montée de l’extrême-droite en France et en Europe qui préoccupe vivement les jeunes générations. J’exhorte ces lycéens, qui seront demain en âge de voter, à participer à la vie politique française et européenne et à s’impliquer autant que possible dans les décisions qui les impacteront. Car ce sont les jeunes générations qui devront radicalement changer leurs vies si rien n’est fait contre le changement climatique ou si des partis rétrogrades et liberticides les privent des droits fondamentaux dont bénéficiaient leurs parents.

 

Les jeunes collégiens d’Ecouen au cœur du Parlement de Strasbourg !

Mercredi 27 mars lors de la seconde session plénière du Parlement européen à Strasbourg j’ai eu le plaisir de recevoir un groupe de jeunes élèves du collège Sainte-Thérèse à Ecouen (95). Cette visite a été organisée dans le cadre de leur programme d’histoire/ géographie qui donne une place privilégiée à l’Union Européenne pour expliquer la construction européenne et ses objectifs ou encore les conséquences de l’UE dans notre vie quotidienne.

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Lors de nos échanges j’ai fait part aux élèves de mon admiration la première fois ou je suis entrée dans ce Parlement ; ce bâtiment représente un mélange de nombreux symboles européens à l’instar de la devise européenne « unis dans la diversité ». C’est un défi quotidien que nombre de députés européens s’attachent à défendre et grâce aux fonctionnaires et aux personnes qui travaillent au cœur de cette belle institution, la construction européenne change la vie des 500 millions d’européens.

Je suis revenue sur mon long parcours politique que j’ai toujours mené au sein du parti socialiste. L’engagement dans un parti, au sein d’une association, ou d’une entité qui s’organise autour de valeurs communes est essentiel pour faire avancer les choses et régler les problèmes des citoyens. Depuis mon premier mandat en tant que conseillère municipale à Villejuif, les habitants m’ont toujours fait confiance pour porter leurs combats et j’ai toujours aspiré à les défendre sans limite. Le mandat de député européen est un mandat passionnant, et il faut beaucoup de temps, de patience et de persévérance pour en voir les fruits. C’est par la force du travail, la croyance en des valeurs et l’aide précieuse de la société civile que j’ai réussi à mener des combats que j’ai vus aboutir pendant mon mandat.

La notion d’appartenance à l’Union européenne reste complexe, c’est pourquoi j’ai toujours à cœur d’expliquer aux jeunes que je reçois au Parlement que l’Europe est la meilleure échelle pour améliorer la société et construire une vie meilleure pour tout le monde.

 

Les collégiens de Seine-Saint-Denis dans la peau des députés européens !

Jeudi 21 mars, l’association des Jeunes Européens France a organisé, au conseil départemental de Seine-Saint-Denis, une simulation du parlement européen avec des élèves de 5ème et de 3ème issus de collèges du Réseau d’éducation prioritaire (REP +). Durant toute une journée, les élèves se sont mis dans la peau des députés européens. Le but de cette simulation était de sensibiliser les jeunes au fonctionnement des institutions européennes et à l’impact de l’Union européenne dans la vie quotidienne. J’ai eu le grand honneur de présider la séance plénière aux côtés de Stéphane Troussel, Président du Conseil départemental. Les élèves du collège Jean Vigo d’Epinay-sur-Seine ainsi que du Collège Sisley avaient déjà eu deux sessions de préparation en amont ; ils étaient répartis en quatre commissions pour débattre et proposer des amendements sur les thématiques suivantes : commission « Pêche électrique », commission « Glyphosate », commission « Diamant de sang » et commission « Vêtement de sang ». Ils ont ensuite procédé au vote des amendements et à la Plénière.

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En ouverture de la plénière, j’ai rappelé que le Parlement européen a la capacité de faire passer des lois européennes importantes qui ont un impact sur l’avenir de la jeunesse ; nous parvenons à faire des grandes choses avec la mobilisation de la société civile et des citoyens engagés. J’ai souligné la belle mobilisation de la jeunesse qui a lieu tous les vendredis pour le climat ; et les sujets qui ont été débattus lors de la simulation sont des sujets qui font bouillir l’actualité européenne et pour lesquels nous menons un combat au quotidien.

Les travaux se sont ouverts avec la commission Textile, les élèves ont fait de nombreuses propositions : sur l’importation, la défense des droits sociaux, ou encore la réduction des produits chimiques qui représentent un réel problème de santé publique. Dans le cadre de la commission minerais, les élèves ont pris conscience qu’il devient urgent d’arrêter la vente et l’achat des matériaux qui en contiennent ; leur production étant trop souvent liée au meurtre et à la violence. Au Parlement européen nous avons voté il y a deux une loi pour stopper la fabrication des produits technologiques issus des minerais de sang. L’interdiction du glyphosate a été votée par une large majorité des élèves ; dommage qu’au niveau européen le Conseil des Etats membres s’y est opposé.

En conclusion, j’ai souligné la sagesse et le volontarisme de ce Parlement européen. J’ai été impressionnée par l’approche globale de ces jeunes européens sur tous ces sujets cruciaux. Cette simulation est une magnifique innovation initiée par les Jeunes européens France et c’est en multipliant ces initiatives que les concitoyens prendront conscience de l’importance de l’Europe.

Des élèves de classes européennes d’Yvetot au cœur de l’Europe!

Depuis le début de mon mandat, je me suis toujours attachée à rencontrer les groupes de visiteurs au Parlement européen. Mercredi 13 mars, entre réunions de groupe, votes en plénière, conférence de presse, j’ai pris le temps d’échanger avec les élèves des classes européennes du lycée Raymond Queneau d’Yvetot. Plongés au cœur des institutions européennes, ils ont eu tout le loisir de me poser les questions qu’ils voulaient pour approfondir leurs connaissances des institutions européennes.

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Je suis revenue sur mon parcours militant et sur mon engagement au sein du parti socialiste. Dans ma jeunesse, l’émergence de mouvements sociaux importants, comme SOS racisme et Touche pas à mon pote, ont nourri les valeurs de gauche que je défends toujours aujourd’hui et m’ont donné envie de m’engager en politique. Depuis tout ce temps, dans le cadre de mes différents mandats, j’agis pour la défense des droits sociaux, pour améliorer la société et pour que l’Union européenne apporte des réponses concrètes aux aspirations des jeunes. Quotidiennement, je m’applique à faire respecter la devise européenne « Unis dans la diversité » et la richesse de notre diversité culturelle. Je me bats également pour le respect des droits fondamentaux dans le monde et dans tous les Etats membres ; un combat qui passe évidement par l’Egalité entre les Femmes et les Hommes, le respect des valeurs sociales et la protection de l’environnement et de la planète.

 

Il faut s’atteler à poursuivre la construction politique de l’Union européenne. Je suis déterminée sur cette question qui devra être lancée sans tarder à la prochaine mandature. Pour avancer, il faut donner tout son sens à la démocratie représentative incarnée par le Parlement européen en lui conférant le pouvoir législatif plein et entier sur toutes les politiques qui relèvent déjà de sa compétence. Il faut également associer davantage les citoyens au travers d’une réelle prise en compte de cette démocratie participative, il n’y a pas de victoires sans combats collectifs et partagés.

 

Les jeunes européens ont la parole!

À l’initiative du groupe des Socialistes et Démocrates, des jeunes européens de 18 à 25 ans ont convergé au Parlement européen à Bruxelles pour prendre part à un forum sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Ils ont participé à des ateliers et débattu de l’égalité des salaires, des stéréotypes sexistes dans la publicité ou encore de la place des femmes en politique. À cette occasion, j’ai eu le plaisir de rencontrer les trois français participants à cette belle expérience. Nous avons longuement échangé sur le droit à l’avortement et sur la Convention d’Istanbul pour la lutte contre les violences faites aux femmes. L’inaction des États membres en la matière est une violence supplémentaire inacceptable et les drames se multiplient jour après jour. En 2019 en France, une femme meurt sous les coups de son compagnon tous les deux jours.

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Ce fut un plaisir d’échanger avec des jeunes si engagés dans la défense d’une société plus égalitaire. Ils m’ont, à juste titre, interpellé sur le taux d’abstention des Français de moins de 25ans (74% en 2014!). Oui, c’est une priorité car seulement un sur quatre s’est déplacé pour voter aux élections européennes de 2014 alors que toutes nos batailles politiques leur sont dédiées. C’est eux qui devront radicalement changer leurs vies si rien n’est fait contre le changement climatique ou la pollution de l’air ! Je souhaite le meilleur à Mathilde, Sarah et Tiago, en espérant qu’ils seront à l’origine de bien d’autres engagements citoyens.

Deux lycées franciliens au Parlement européen

Mardi 12 février, j’ai reçu au Parlement européen à Strasbourg un groupe d’élèves des lycées Sainte-Marie de Stains et Arthur Rimbaud de Garges-Lès-Gonesse.

Après avoir présenté l’organisation du travail à Bruxelles et à Strasbourg et la particularité de travailler en groupes politiques rassemblant les différentes nationalités composant l’Union européenne j’ai répondu à leurs questions sur mon travail en commission, sur les dossiers d’actualité notamment sur la lutte contre les violences faites aux femmes ou encore les conditions de travail des chauffeurs routiers.

Nous avons aussi échangé, sur la procédure d’adhésion à l’Union européenne, l’occasion de rappeler que ce processus prend beaucoup de temps et que les pays volontaires doivent s’engager à respecter les valeurs et les droits fondamentaux. Par ailleurs, nous avons parlé de la politique extérieure de l’Union et son implication dans les sujets internationaux ; ou encore de l’influence des lobbies dont l’activité doit être totalement publique et transparente auprès des institutions européennes.

Enfin, j’ai encouragé l’auditoire à prendre part à la vie politique de l’Europe en commençant par utiliser son droit de vote pour l’élection du 26 mai prochain.

Les étudiants de l’HEIP de Paris attentifs aux enjeux européens

Vendredi 1er février j’étais auprès des étudiants de l’Institut des hautes études politiques de Paris pour mener une conférence sur les grands enjeux de l’actualité européenne. L’intérêt des jeunes pour les questions européennes est immense et dans le contexte actuel l’engagement européen est plus important que jamais pour l’avenir de la jeunesse.

J’ai ouvert la conférence en rappelant que le mandat de député européen a beaucoup évolué ; il faut une disponibilité totale pour être présent à Bruxelles, Strasbourg et en circonscription. C’est un engagement quotidien qui se traduit par un travail acharné afin de mettre en avant les valeurs que nous défendons, les valeurs de la gauche sociale-démocrate ; et il faut faire en sorte qu’aux prochaines élections la France soit représentée autrement que par le Rassemblement national.

Une des valeurs que je défends dans le cadre de mon mandat est la laïcité ; une notion typiquement française et qui n’est pas présente dans les autres pays européens. Les questions liées à la religion doivent avoir leur place limitée au domaine privé et ne pas interagir avec la vie politique. Certains pays, refusent encore aujourd’hui d’accueillir des réfugiés, au prétexte que ceux-ci auraient une autre religion, d’autres remettent en cause le droit à l’avortement, alors que les droits des femmes à disposer librement de leur corps devraient relever des droits fondamentaux.

J’ai également parlé de la place des lobbies, en rappelant qu’au Parlement européen ils pouvaient rencontrer les députés pour faire part de leur point de vue sur des sujets en discussion. Qu’ils défendent des intérêts publics ou privés, les lobbies représentent différentes structures et sont très influents, mais l’obligation de transparence était pour nous indispensable c’est pourquoi nous avons voté pour que soient rendus publics les rendez-vous des parlementaires avec ces lobbies.

Les étudiants m’ont posée beaucoup de questions, notamment sur la représentation politique et la composition des différents groupes siégeant au Parlement européen, sur l’avenir de la social-démocratie en Europe. Mais aussi sur des grands dossiers comme les accords commerciaux, le dumping social dans le transport routier, les réformes institutionnelles indispensable pour rendre l’Europe plus démocratique.

En conclusion, j’ai rappelé que le vote de mai 2019 allait être déterminant pour faire avancer le fonctionnement des institutions et donner plus de pouvoir au Parlement. L’Europe a besoin d’une gauche unie et rassemblée pour apporter des réponses sociales et écologiques fortes et concrètes aux Européens.

Rencontre avec les étudiants de l’U-PEC Créteil à Bruxelles

Ce mercredi 30 janvier, j’ai rencontré des étudiants de Master en communication politique de l’Université de Paris-Est qui venait assister à la session plénière du Parlement européen à Bruxelles.

Je suis ravie d’avoir pu échanger sur mon mandat de parlementaire européenne, sur les combats que je mène dans cette assemblée et sur les défis qui nous attendent en 2019.

Nous avons en particulier échangé sur les activités d’un.e député.e européen.ne en rappelant qu’il ne s’agit pas d’un métier mais bien d’un mandat.

Tous les citoyens peuvent se présenter et tous peuvent être élus; il n’est pas question de compétences techniques mais de valeurs et de courage politique pour les défendre. Je leur souhaite le meilleur dans leurs études et en espérant les accueillir à Strasbourg une prochaine fois.

Fin d’année au Parlement européen pour les élèves du lycée Edmond Rostand de Saint-Ouen l’Aumône

Mardi 18 septembre, j’ai reçu au Parlement européen, réuni en session plénière à Strasbourg, un groupe d’élèves du lycée Edmond Rostand de Saint-Ouen-l’Aumône. En venant visiter le Parlement européen, ils ont souhaité approfondir leurs connaissances des institutions européennes. Ils ont eu l’occasion de visiter le Parlementarium (musée du Parlement européen) et ils ont assisté à un débat en plénière sur la commission spéciale sur le terrorisme. Enfin, j’ai eu le plaisir de les rencontrer autour d’un échange ou je me suis prêtée au jeu des questions/réponses.

Les discussions ont largement tourné autour de la mobilisation des gilets jaunes. Une situation importante en France, largement abordée au Parlement européen. Face à l’urgence de la situation, il faut agir sur les questions sociales, accompagner les citoyens dans la transition écologique et aider les particuliers à s’y inscrire. La hausse des taxes imposée par le gouvernement Philippe n’est pas une solution ; par exemple pour les personnes qui sont obligées de prendre leur véhicule personnel chaque jour pour aller travailler. Il faut répondre intelligemment à ces nouveaux défis, en France et en Europe. C’est pourquoi au sein du Parlement européen nous prenons nos responsabilités à travers les mesures que nous mettons en place, l’arrêt du diesel partout en Europe en est une belle démonstration ; et ses directives doivent appliquées dans tous les Etats-membres.

Sur cette actualité française, j’ai rappelé qu’il fallait faire la distinction entre les revendications sociales que je comprends et les mouvements de violence que je condamne. Nous vivons dans un Etat de droit, chacun doit respecter la loi, les manifestants et ceux qui les protègent. Dans le contexte actuel et la crise sociale que vit la France, il faut rester vigilent à ce que l’on entend, notamment à travers les médias et les réseaux sociaux. Il y a beaucoup de fake news qui peuvent laisser penser que les évènements sur le terrain ne sont pas ce qu’ils sont dans la réalité.

Cette rencontre fut aussi l’occasion d’aborder la question de l’éducation, une compétence qui n’est malheureusement pas suffisamment entre les mains de l’Union européenne et qui relève des Etats. Avec la transition écologique, il faut accompagner la transition des métiers et le partage des savoirs ; c’est pourquoi au sein du groupe des sociaux-démocrates nous faisons des propositions concrètes pour développer la chaîne allant de la formation initiale, de l’apprentissage, à la reconversion professionnelle pour préciser les .nouveaux horizons permettant de répondre à ce défi.

@YouAct_Europe se mobilise pour l’éducation sexuelle

Je mets un point d’honneur à inclure les jeunes générations dans l’exercice de mon mandat parlementaire, que ce soit en allant à la rencontre des écoliers, des étudiants et du monde associatif. Ce mercredi 5 décembre, j’ai rencontré les activistes des organisations de jeunesse « YouAct » et « Choice for sexuality » pour discuter de l’éducation sexuelle des jeunes. Après une étude menée dans plusieurs pays d’Europe, ils ont constaté que les systèmes actuels ne garantissent ni une éducation à la sexualité complète ni une information claire de l’ensemble des droits sexuels et reproductifs. Les raisons sont multiples mais ils avancent le manque de suivi et le manque de capacité et de ressources pour prodiguer un tel enseignement, en particulier sur la question de l’identité et du genre.

Je mène la bataille de l’éducation sexuelle au sein du Parlement européen et toutes les ressources de la société civile me sont utiles afin de prouver à l’ensemble des collègues réfractaires le besoin de notre jeunesse.